TOUT EST DIT

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vendredi 15 octobre 2010

Aubry se pose en force de propositions face à Sarkozy

Invitée hier soir de l'émission « A vous de juger », la patronne du Parti socialiste a revêtu les habits de première opposante au chef de l'Etat, tout en s'efforçant de faire des contre-propositions.
S'opposer et proposer. Invitée hier soir de l'émission « A vous de juger » sur France 2, Martine Aubry, très en forme, a endossé ses habits de première opposante à Nicolas Sarkozy, tout en se posant en « première des proposants ». Interrogée par Arlette Chabot (France 2) et Nicolas Beytout (PDG du Groupe Les Echos), la maire de Lille s'est attachée à montrer que si elle critique l'action du gouvernement, elle a, sur l'ensemble des domaines, des contre-projets.

La réforme des retraites a évidemment constitué le plat de résistance de l'émission. « La France ne veut pas de cette réforme, a-t-elle déclaré. J e m'adresse au président de la République : je lui demande de suspendre ces discussions au Sénat, mais aussi de mettre aussitôt les syndicats autour de la table, de remettre tout à plat. » Elle a réaffirmé la nécessité d'une réforme mais demandé une discussion préalable et « surtout de la justice. » Quant aux mouvement sociaux, selon elle, il n'y a qu' « un seul responsable, celui qui ne veut pas entendre ».
L'âge légal maintenu à 60 ans

Du recul de l'âge légal préconisé par le Fonds monétaire international (FMI) de Dominique Strauss-Kahn au référendum demandé par Ségolène Royal, les socialistes n'ont pas toujours parlé d'une seule voix sur cette question ces dernières semaines. Martine Aubry a minimisé la portée du rapport du FMI. Ses rédacteurs « disent que l'étude n'engage que ses auteurs, ni l'organisation, ni le "board", ni le directeur général » du FMI. Comme l'avait fait Ségolène Royal sur ce même plateau télévisé il y a un mois, Martine Aubry a opposé au texte du gouvernement le contre-projet du PS, « plus juste et plus équilibré », dans la répartition de l'effort entre les revenus du travail et ceux du capital. Elle a réaffirmé que, dans le contre projet du PS, l'âge légal de départ à la retraite maintenu à 60 ans constitue une garantie pour ceux qui ont atteint leur durée de cotisation, une protection pour les salariés usés par un travail pénible et qui souhaitent partir, et, enfin, est une liberté de choix pour tous les Français même si « la majorité d'entre eux doit travailler plus longtemps. » Elle a en effet reconnu que le projet socialiste inclue l'allongement de la durée de cotisations. En ce qui concerne les jeunes, Martine Aubry souhaite qu'ils puissent cotiser plus tôt (par la prise en compte des stages). Evoquant ensuite les seniors, souvent au chômage avant d'atteindre l'âge de la retraite, elle a expliqué que le PS, s'il dirige le pays en 2012, prendrait des mesures spécifiques de retour à l'emploi.

Autre sujet au menu de l'émission, la fiscalité. Martine Aubry s'est félicitée de la remise en cause par le chef de l'Etat lui-même du « bouclier fiscal », jugeant cette annonce « gaguesque. » Toutefois, selon elle, si cette suppression était accompagnée de celle de l'impôt sur la fortune, ce serait « presque une honte ! » Elle a ensuite évoqué la grande réforme fiscale envisagée par les socialistes s'ils reviennent au pouvoir en 2012. Elle repose notamment sur la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG afin de créer un impôt progressif et équitable. « J'ai une règle un peu bébête : il faut que ceux qui ont beaucoup paient beaucoup et ceux qui ont moins paient moins ! », s'est-elle amusée.

Quant à 2012 et au choix du candidat socialiste, fidèle à son habitude, Martine Aubry a botté en touche, refusant de dévoiler ses intentions. « Entre Dominique Strauss-Kahn et moi, c'est comme avec Laurent Fabius, nous avons préparé un projet », a-t-elle indiqué. « Dominique garde un oeil d'affection, et plus que d'affection sur la France, j'en suis convaincue », a-t-elle ajouté rappelant que l'un n'ira pas contre l'autre… Reste à savoir, s'ils veulent être candidats tous les deux, lequel aura la primauté…


LES PROPOSITIONS DE CETTE GROSSE COCHE SONT TOTALEMENT UTOPIQUES, MÉCANIQUEMENT IRRÉALISABLES .
FRANCHEMENT QUELLE CONNE !

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