TOUT EST DIT

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dimanche 6 novembre 2011

Papandréou et Samaras loin du consensus

La Grèce est restée engluée hier dans la crise politique, après le refus du leader de la droite Antonis Samaras d'oeuvrer à un gouvernement de coalition aux conditions posées par le Premier ministre pourtant prêt à passer la main.

Après avoir arraché la confiance au Parlement avec le seul soutien de 153 députés socialistes, Georges Papandréou a fait entrer dans le jeu le chef de l'Etat, Carolos Papoulias, auquel il a présenté sa proposition d'un exécutif de transition et de consensus. Il lui a demandé de convoquer les chefs de partis pour les forcer à discuter. Le président recevra M. Samaras ce matin. Celui-ci veut des élections anticipées début décembre, ce que Papandréou rejette.

Aucune convergence de vues n'apparaît entre les deux grands partis. Le point d'achoppement reste la réticence de M. Samaras à soutenir les mesures de rigueur dictées par les bailleurs de fonds.

Contesté au sein de ses troupes et confronté à la fronde de la rue, M. Papandréou n'a accepté de préparer sa sortie que pour permettre un « gouvernement de coopération » qui puisse mettre en oeuvre d'ici au début 2012 le plan européen de désendettement adopté fin octobre à Bruxelles, « condition pour que nous restions dans l'euro ».

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