TOUT EST DIT

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mardi 27 septembre 2011

Royal veut « mettre les banques au pas »

Lors d'un meeting à Parempuyre, en Gironde, la candidate a prononcé hier un réquisitoire contre le secteur et ses profits.
 A deux semaines du premier tour de la primaire socialiste, le sillon tracé par Ségolène Royal passait hier après-midi par Parempuyre, une commune de la banlieue de Bordeaux. C'est là qu'elle compte un de ses rares soutiens chez les élus girondins, en la personne du maire, Béatrice de François.

Devant quelque 400 personnes acquises à sa cause, Royal jubilait manifestement à l'idée de rendosser les habits de 2007 : la voix de la gauche, c'est elle ; la rassembleuse autoproclamée, c'est encore elle. « Le 15 octobre 2008, j'étais déjà ici, à Parempuyre, après la première crise financière. Et je prônais la réforme du système bancaire et l'entrée de l'État au capital des banques. Il faut mettre les banques au pas. Je le dis depuis longtemps, les autres candidats me rejoignent maintenant sur ces propositions. J'ai la capacité de changer le système », plaidait-elle lors d'une brève rencontre avec la presse.
À gauche toute
Les banques, Ségolène Royal en a longuement parlé lors de cette après-midi girondine. Elle a redit le péché mortel que constituait selon elle le renflouement sans contrepartie desdites banques. « Quand ça va bien, on privatise les profits. Quand ça va mal, les contribuables contribuent. Les banques nous ont-elles remboursé à 17 %, le taux auquel elles prêtent à la Grèce ? Non ! » s'est-elle exclamée avant de dérouler un catalogue de mesures censées déborder ses adversaires PS sur leur gauche : mise à plat des tarifs bancaires, nouveau pacte républicain au sein de l'Éducation nationale, lutte contre la fraude fiscale « qui sera une priorité ». « Je ferai rentrer dans les caisses ce que les plus riches doivent au peuple avant d'augmenter les impôts des autres », a-t-elle asséné.
Royal ne pouvait pas rester silencieuse sur la multiplication des scandales politico-financiers. Sous les vivats, elle s'est prononcée pour un retour à la morale publique. « Tout élu condamné à une peine de privation de liberté pour ses turpitudes devra démissionner immédiatement. Il sera inéligible à vie », a-t-elle proclamé.
À cet instant de communion collective, la salle avait sans doute oublié que le premier secrétaire du PS durant cet interlude de la primaire est un député européen nommé Harlem Désir, condamné en 1998 pour recel d'abus de confiance. Interrogée sur le sujet à sa sortie, Ségolène Royal a éludé. « J'envisage des mesures pour le futur. On ne va pas se mettre à faire des lois rétroactives », a-t-elle tranché. Et voilà Harlem Désir rassuré…
ÇA Y EST ILS SONT À PEINE AU SÉNAT QU'ELLE PÊTE LES PLOMBS !!!!

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