TOUT EST DIT

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mardi 27 septembre 2011

Les choses sérieuses débutent au Sénat

Ensemble, tout devient possible… même de faire passer le Sénat à gauche. Au lendemain de ce basculement historique, l'ironie est facile à l'égard de Nicolas Sarkozy. Le président pourra, certes, trouver une posture gaullienne dans cette situation : le Général avait dû, lui aussi, faire avec une Haute Assemblée hostile… Mais la consolation sera aussi faible que les éléments de langage distillés depuis dimanche par l'UMP pour banaliser la victoire de la gauche en une simple « conséquence arithmétique » des scrutins précédents. L'attitude disparate des ministres-candidats, hier, n'est pas de nature non plus à rehausser l'image de la droite - entre une Chantal Jouanno démissionnant de son poste, un Gérard Longuet restant dans son ministère, tout comme Maurice Leroy, pourtant battu… Quant à un hypothétique maintien - à contre-courant - de Gérard Larcher à la présidence, il apparaîtrait comme la conséquence de tractations et de tripatouillages de mauvais perdants n'acceptant pas le verdict démocratique des urnes. Reste que les choses sérieuses commencent pour la gauche, et au premier chef, pour le PS. La désignation de son candidat à la présidence du Palais du Luxembourg, aujourd'hui, sera la première marche à ne pas louper. La suivante sera l'installation d'une présidence de gauche, samedi. Pour la suite, il s'agira de gérer au mieux, sans sectarisme, ce nouvel espace jusqu'à avril 2012. Enfin, dans l'hypothèse d'une victoire de la gauche à la présidentielle et aux législatives, la réforme du Sénat ne devra pas être oubliée. Même si les institutions apparaissent toujours plus acceptables lorsqu'on les dirige.

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