TOUT EST DIT

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mercredi 29 décembre 2010

Nayla Hayek



Tous les matins, elle se réveille à 5 heures pour aller voir la cinquantaine de chevaux arabes appartenant à son élevage, dans sa résidence de Schleinikon, près de Zurich. Jusqu'en juin dernier, cette visite était suivie d'un coup de fil rituel, à 6 heures, de son père Nicolas Hayek, le charismatique fondateur de Swatch. Père et fille s'entendaient si bien que le patriarche aux sourcils broussailleux et au physique massif a tenu à faire de cette élégante blonde de cinquante-neuf ans, toujours parfaitement maquillée, sa vraie héritière, en stipulant que la présidence du conseil d'administration devait lui revenir après sa mort. Ce qui fut fait, son frère Nick conservant la direction exécutive. Précoce en tout, Nayla contacta la passion du cheval dès neuf ans, avec son premier poney, et épousa dix ans plus tard un industriel suisse qui s'était fait un nom dans la tôlerie et les sanitaires. Comme elle se destinait à des études d'égyptologie, son amour pour les pur-sang s'est centré sur ceux qui venaient du Moyen-Orient. Séparée très vite de son mari, cette cavalière émérite, pratiquante du saut d'obstacles, les a aisément franchis au sein de la maison familiale, où elle s'est notamment occupée de Tiffany Watch au Moyen-Orient et en Inde, héritant du titre de vice-présidente, pendant que son fils Marc devenait directeur de la marque Blancpain. Désormais, c'est à elle de montrer qu'une experte internationale dans l'art du galop peut diriger avec la même maestria l'empire de la trotteuse .

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