TOUT EST DIT

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dimanche 24 octobre 2010

10 proies potentielles pour Apple

Steve Jobs est assis sur un beau petit pactole de 51 milliards de dollars, et aujourd'hui tout le monde se demande comment il va bien pouvoir les dépenser. Interrogé à ce sujet lors de la présentation de ses résultats trimestriels, le patron d'Apple a répondu que, au lieu de verser des dividendes ou racheter des actions, il préférait "continuer à garder sa poudre sèche". "Nous croyons fermement qu'une ou plusieurs opportunités stratégiques pourraient se présenter à l'avenir (...) Nous ne laissons pas brûler notre cash dans notre poche pour qu'il y fasse un trou, nous ne le laissons pas nous autoriser à faire des acquisitions stupides." Apple vient par ailleurs d'être listé dans une note de Deutsche Bank comme l'une des onze sociétés les plus susceptibles de faire de grosses acquisitions. Il n'en fallait pas plus pour faire partir la machine à suppositions. Qui pourrait se trouver dans son viseur ? Dix pistes.
Un réseau social. Bien sûr, il y a Facebook, celui dont on ne peut pas ne pas parler. Le nom est sur toutes les lèvres. Mais comme le relève un blogueur de GigaOM, racheter Facebook (qui pourrait valoir jusqu'à une trentaine de milliards) pour améliorer l'expérience Ping reviendrait à tuer une mouche à coup de bombe atomique. Il est donc plus probable qu'Apple se rabatte sur une start-up.
Un spécialiste des technologies sans contact. RFID, NFC... Ces technologies sont de plus en plus intégrée aux appareils mobiles, et permet aux objets de communiquer entre eux, par exemple pour transformer un téléphone en moyen de paiement.
La distribution de contenus. Apple n'a pas besoin de racheter des éditeurs de contenus. Les marges ne sont pas assez importantes, les modèles économiques sont difficiles. En revanche, Apple est au coeur d'un écosystème de distribution de contenu. L'acquisition d'un distributeur de vidéos en streaming comme Netflix ferait sens pour Apple, qui a récemment racheté un autre distributeur de contenu en streaming, mais musical : Lala. L'autre possibilité, c'est qu'il se concentre sur les technologies derrière distribution de contenu. Akamai, qui accélère le transport de données sur le web et fournit ainsi des services aux sites de streaming, serait dans ce cas une proie de choix.
Une solution de paiement. Transformer l'iPhone en moyen de paiement en rachetant la nouvelle startup du cofondateur de Twitter, Square, ou ajouter un moyen de paiement universel à l'écosystème Apple en rachetant Paypal, pourquoi pas ? Ce serait une alternative à iTunes pour acheter des contenus sur d'autres canaux de distribution. Et Apple aime tellement les commissions.
Un fournisseur de composants pour terminaux mobiles. Apple a déjà racheté cette année Intrinsity, qui fabrique des processeurs pour les terminaux mobiles. La société, qui a fini par élaborer son propre processeur pour l'iPad, l'A4. Apple veut maîtriser sa production de composants. A côté de AMD, Nvidia ou Qualcomm, d'autres cibles sont possibles comme Skyworks, cité par Deutsche Bank comme une des 50 cibles d'acquisitions les plus probables pour les groupes qui ont de l'argent à dépenser.
Un fabricant de mémoires Flash.Sandisk est souvent cité parmi les cibles possibles pour Apple. Les cartes mémoires sont un élément incontournable pour les terminaux mobiles. Sandisk avait failli être racheté par Samsung en 2008.
Un éditeur de jeux vidéo. Electronic Arts figure parmi les noms souvent cités, mais le créneau porteur, en ce moment, ce sont les jeux sociaux. Moins cher et sûrement plus facile à intégrer, pour Apple.
Un spécialiste de la publicité vidéo. La plus grosse acquisition récente d'Apple est la régie publicitaire mobile Quattro Wireless, sur laquelle la société s'est appuyée pour monétiser les applications de son App Store. Aujourd'hui, le créneau porteur de la publicité en ligne, c'est la vidéo. On voit bien une société comme Brightroll tomber dans l'escarcelle d'Apple.
Un logiciel de VoIP. Apple n'a que faire des opérateurs télécoms, et adore leur couper l'herbe sous le pied. Skype est déjà présent sur les iPhone via une application. Apple pourrait faire son incursion dans les télécoms par ce biais.
Une solution de GPS. Apple s'intéresse de près à la cartographie. Il a racheté Placebase en 2009 et se serait emparé du canadien Poly9 cet été.

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