TOUT EST DIT

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samedi 16 mars 2013

Pour la première fois depuis 2008, le taux d'intérêt de la dette française dépasse celui de la dette belge

Jeudi, et pour la première fois depuis 2008, le taux d’intérêt à 10 ans de la dette française a dépassé celui qui est offert sur les obligations de l’Etat Belge sur le marché secondaire, nous apprend l’Echo. Concrètement, cela signifie que les investisseurs considèrent que la dette belge est désormais moins risquée que la dette française. Et si l’on compare les deux obligations avec leur équivalent allemand, utilisé comme référence du marché de la dette d’Etat, on constate que l’écart entre le taux d’intérêt servi sur les obligations belges et celui sur la dette allemande s’est maintenu, alors que le l’écart correspondant entre le taux des obligations de l’Etat français et celui servi sur les bunds, les obligations allemandes, a « décroché ».
« La Belgique a pu suivre la tendance du noyau dur de la zone euro alors que la France a raté le coche », affirme l’administrateur délégué de Petercam Institutional Bonds. « Ce n’est pas la dette belge qui est mieux considérée, mais bien les obligations françaises qui sous-performent, à cause de la politique de François Hollande qui ne semble pas fonctionner », juge-t-il.
La différence n’est pas observable immédiatement sur les écrans des opérateurs des salles de marché, explique l’Echo, compte tenu des différences des dates de maturité des « benchmarks », les obligations de référence respectives de la France et de la Belgique. Au début de cette année, l’Etat Belge a émis un nouveau benchmark à 10 ans, qui tombera à maturité au 22/06/2023, alors que l’échéance du benchmark français est demeurée au 25/10/2022, ce qui signifie qu’il y a actuellement 8 mois d’écart entre les deux benchmarks suivis par les opérateurs. Mais si on reprend le précédent benchmark belge dont l’échéance était fixée en septembre 2022, soit une date très proche de la maturité du benchmark français, la supériorité du taux français devient évidente.

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