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dimanche 25 septembre 2011

La Grèce réduira son déficit "quel que soit le coût politique"

Le ministre des Finances de la Grèce Evangélos Vénizélos a promis dimanche à Washington que son pays allait continuer de réduire son déficit budgétaire "quel que soit le coût politique".
"Nous sommes prêts à prendre les initiatives nécessaires quel que soit le coût politique", a affirmé M. Vénizélos dans un discours devant l'assemblée annuelle de l'Institut international de la finance (IIF), une association de 450 banques du monde.


Avec la poursuite de la récession dans le pays, "nous réagirons en introduisant des mesures supplémentaires", a-t-il dit.
Il a rappelé les efforts déjà faits par Athènes. Selon lui, "la Grèce n'est pas le bouc émissaire de la zone euro ou de l'économie internationale. La Grèce est un pays historique et fier avec des citoyens qui font beaucoup de sacrifices pour le sauver et le voir se rétablir".
"Je ne pense pas qu'on puisse trouver beaucoup d'exemples au niveau international d'efforts de rééquilibrage budgétaires aussi rapides. Mais comme vous le savez, cela s'accompagne d'un coût politique et social, très élevé", a souligné le ministre.
"Ce qui est important pour nous est de casser le cercle vicieux [...] Je parle maintenant en ma capacité d'ancien ministre de la Défense: il est absolument nécessaire de remporter cette guerre", a-t-il déclaré.
M. Vénizélos a eu de longues discussions dimanche avec la direction de l'IIF, qui a lancé en juillet une offre pour réduire le taux d'intérêt et/ou le montant de la dette grecque, et en allonger la maturité. Cette offre attend toujours une traduction concrète pour que les investisseurs puissent y répondre.
L'IIF a considéré que celle-ci devait être menée à son terme. "Il n'est pas imaginable de rouvrir l'accord et compte tenu de ses avantages pour la Grèce nous devons nous concentrer maintenant sur sa mise en oeuvre déterminée et en temps utile", a indiqué dans un communiqué le président de l'Institut, .
M. Vénizélos était sur la même ligne, se disant optimiste sur la possibilité d'obtenir la participation requise.
"Les objectifs peuvent être atteints, du moment qu'il est bien compris que cela profite collectivement à la Grèce, à ses partenaires institutionnels et au secteur privé. La Grèce veut y parvenir, et y parviendra", a-t-il estimé.
"Il est absolument indispensable d'éviter les bruits, les rumeurs, et la maintenant célèbre cacophonie européenne. Nous devons envoyer un message très clair, stable et sain", a-t-il ajouté.
Le président de la Commission européenne a apporté une nouvelle fois son soutien à la Grèce, lors d'un entretien sur la chaîne CNN.
"Je pense que les dernières annonces faites par le gouvernement grec sont très encourageantes. Et, de fait, il n'y a pas d'autre possibilité que de voir la Grèce faire des réformes structurelles mais également de sérieux efforts de rééquilibrage budgétaire", a-t-il expliqué.

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