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dimanche 25 septembre 2011

Elections sénatoriales: un suspense à sept mois de la présidentielle

Suspense à sept mois de l'élection présidentielle : le scrutin sénatorial qui s'ouvre dimanche à 8h30 pourrait voir un basculement historique à gauche de la deuxième chambre du Parlement.
La moitié des sièges du Sénat est renouvelée, dans 44 départements soit 170 sénateurs, en comptant cinq nouveaux sièges créés en Isère, dans le Maine-et-Loire, l'Oise, à La Réunion et en Nouvelle-Calédonie pour tenir compte des évolutions démographiques et six sièges pour les Français de l'étranger.
La gauche, qui a gagné toutes les dernières élections locales, --municipales, régionales, cantonales-- ne peut que progresser. Pourra-t-elle pousser l'avantage auprès des 71.890 grands électeurs jusqu'à remporter la majorité du Sénat ? Les paris restent ouverts car l'équation personnelle des candidats, les particularité locales, les jeux d'alliance rendent toute prévision impossible.
La droite devrait pâtir de la grogne des élus locaux qui ont mal perçu la réforme des collectivités adoptée fin 2010 et qui sont en première ligne face aux répercussions de la crise sur leurs administrés. Elle se présente en outre en ordre très dispersé, comme à Paris. Mais le mode de scrutin qui permet une surreprésentation des petites communes rurales, traditionnellement conservatrices, l'avantage. La grande majorité des petits maires ou délégués municipaux qui votent sont par ailleurs sans étiquette.
Les bureaux de vote ouvrent à 8h30 pour le premier tour dans les 26 départements ou le scrutin a lieu au suffrage majoritaire. Il sera clos à 11h00 et un deuxième tour se déroulera entre 15h30 et 17h30. Dans les autres départements soumis à la représentation proportionnelle, le scrutin est ouvert de 09h00 à 15h00.
Les résultats s'échelonneront jusque vers 18h30-19h00 en métropole. Le président UMP du Sénat Gérard Larcher a déjà annoncé une conférence de presse.
Mais si le scrutin est si serré qu'aucune majorité nette ne s'est dégagée dimanche soir, il faudra attendre le "troisième tour" de l'élection sénatoriale, c'est-à-dire celle du nouveau président, le 1er octobre, pour désigner le vainqueur.

 «Un Sénat à gauche aurait peu d'impact sur la présidentielle»

Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, le Sénat pourrait basculer à gauche dimanche. Guillaume Perrault, journaliste au Figaro, décrypte les conséquences éventuelles d'un tel basculement.

 

 


 

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