Le Dr Maura Gillison, professeur de médecine à l'Université d'Ohio (nord) a expliqué que les éléments infectés par ces virus "possèdent un risque de cancer oropharyngé 32 fois supérieur à celui du reste de la population, ce qui est nettement supérieur au danger représenté par le tabac, qui a seulement triplé". Selon elle, le fait d'avoir des rapports buccogénitaux avec six partenaires ou plus dans sa vie multiplie le risque par huit au moins. Les résultats de ce rapport démontre que les cancers de la cavité buccale et de la gorge ont progressé de 225% de 1974 à 2007. Les personnes ayant des rapports buccogénitaux sont principalement touchées.
Pour la prévention, elle a recommandé une vaccination, également pour les hommes, qui protège contre quatre souches de papillomavirus, les deux responsables de plus de 70 % des cancers du col de l'utérus et celles qui provoquent des verrues génitales. Mêm si le Dr Gillison a toutefois indiqué que le risque absolu de développer un cancer bucco-pharyngé demeurait faible, elle a recommandé que "les pratiques sexuelles buccogénitales soient comprises dans les messages de prévention des maladies comme le cancer bucco-pharyngé".
Enfin, notez que ce type de cancer, s'il est traité suffisamment tôt, est souvent guérissable. 90% des malades survivent cinq ans et davantage sans récurrence.
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