dimanche 27 février 2011
Kadhafi, le départ inévitable
Alors que la révolte ne faiblit pas en Libye, le ministre italien des Affaire étrangères a jugé que le départ du « Guide » était « inévitable ».
La Libye a donc atteint « un point de non-retour », selon les propres mots du ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini. « Nous n'avions jamais vu une situation où le chef d'un régime donne l'ordre de tuer ses propres soeurs et frères en allant jusqu'à payer des mercenaires », a-t-il déclaré dimanche, interrogé par la télévision Sky TG-24. Pour le chef de la diplomatie italienne, le départ du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est désormais « inévitable ».
Il n'y a plus que lui, lui et ses fidèles partisans issus pour la plupart de son propre clan, pour encore croire que la révolte pourra être matée et que le sang versé saura refroidir les aspirations libertaires de son peuple. Mouammar Kadhafi n'en démord pas. « Préparez-vous à défendre la Libye. Nous allons nous battre et nous les vaincrons », a-t-il lancé vendredi sur les remparts du fort ottoman qui surplombe la place Verte, au cœur de Tripoli.
La communauté internationale, pour sa part, condamne le régime libyen et la violence utilisée par le « Guide » pour réduire la révolution au silence. Tripoli fait désormais l'objet de sanctions internationales, adoptées par une résolution du conseil de sécurité de l'ONU dans la nuit de samedià dimanche. Les principales punitions : embargo, interdiction de voyage, gel des avoirs.
Combien de temps, encore, avant que Mouammar Kadhafi n'accepte l'inéluctable et ne mette fin à sa répression sanglante ?
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