TOUT EST DIT

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lundi 17 janvier 2011

Tunisie: 6 ministres de Ben Ali reconduits

Ben Ali, J+4. Les Tunisiens attendent à présent leurs élections libres. Suivez en direct les événements de ce lundi.

 
16h35 La révolution tunisienne se joue dans la rue, pas à la tête de l'Etat. Un gouvernement d'union nationale vient d'être nommé, dans lequel six ministres sont reconduits dans leurs fonctions. Parmi eux, le Premier ministre sortant Mohammed Ghannouchi, ainsi que Kamel Morjane dans ses fonctions de ministre des Affaires étrangères. 
Les ministres de la Défense, de l'Intérieur, des Finances gardent également leur poste. Trois chefs de partis de l'opposition ont également été nommés. 
15h45 Le ministre français de la Défense, Alain Juppé, a déclaré à Bordeaux que les pays "occidentaux", considérant que la Tunisie était un pays "stable", avaient "sous-estimé l'exaspération de l'opinion publique tunisienne face à un régime policier" et "dictatorial". 
"Tous les pays, disons occidentaux au sens large du terme, européens et américains, ont considéré que la Tunisie était un pays stable politiquement, qui se développait économiquement, où le statut de la femme s'améliorait, où des classes moyennes émergeaient, où un effort important a été fait du point de vue de l'éducation", a déclaré Alain Juppé. 
15h18 Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a plaidé lundi pour le principe de non ingérence en Tunisie, soulignant, pour justifier l'attitude du gouvernement français, que "personne ne pouvait prévoit ce qui allait se passer". "Nous n'avons pas à avoir une lecture politique d'événements qui se produisent dans un pays souverain et ami". 
Il répondait à une question sur la proposition de Ségolène Royal que le PS "puisse se constituer en force d'observation" lors des futures élections en Tunisie. "Il y a une procédure pour qu'il y ait des missions d'observation des élections. Elles peuvent être déclenchées à la demande des pays concernés, de l'Union européenne ou de l'ONU. L'Assemblée respectera scrupuleusement la souveraineté des Tunisiens et les procédures internationales", a-t-il ajouté.
"Que diraient les observateurs si la France, s'agissant de surcroît d'un pays qui a été sous protectorat français jusqu'en 1956, se mêlait de manifestations, pour les soutenir ou les combattre, ou se mêlait de l'évolution du régime. C'est une question extrêmement difficile", a-t-il ajouté. 
Retrouvez d'autres commentaires de responsables français sur la situation tunisienne dans le zapping des matinales de ce lundi. 
15h10 Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé lundi à Abou Dhabi à un rétablissement rapide de l'ordre en Tunisie, où l'insécurité persistait trois jours après la fuite du président sous la pression de la rue. 


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