La province espagnole de Catalogne élit, dimanche 28 novembre, ses députés. Une élection où les nationalistes font figure de favoris et les socialistes de Zapatero de grands perdants.
La coalition nationaliste de centre-droit Convergencia i Unio (CiU) est donnée ultra-favorite avec 63 à 65 sièges sur 135 députés dans le nouveau Parlement régional. Le Parti socialiste catalan, émanation du PSOE du chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, n'emporterait que 31 ou 32 sièges dans cette région locomotive économique du pays, mais touchée de plein fouet par la crise. On attend également une forte abstention : à 13H30 la participation s'élevait à 24,79%, contre 25,49% lors des élections de 2006.
Si la victoire nationaliste se confirme, ce sera la fin des sept années de pouvoir de la coalition de gauche. La CiU reviendrait aux affaires après en avoir été chassée en 2003, au terme de 23 années de règne sans partage. Elle sera aussi une mauvaise nouvelle pour le gouvernement Zapatero et les futures échéances électorales.
Les cinq millions d'électeurs catalans pourraient également être influencés par une décision rendue en juin par la justice espagnole écornant le statut d'autonomie élargie de la région. Le Tribunal constitutionnel de Madrid avait alors invalidé ou limité la portée de certains aspects sensibles de ce statut, relatifs par exemple au terme de "nation" ou à la langue catalane. Une diminution de l'autonomie régionale mal vécue par les Catalans.
dimanche 28 novembre 2010
Sanction en vue pour les socialistes de Zapatero en Catalogne
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