TOUT EST DIT

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mercredi 10 novembre 2010

L’âge d’or du foot français

Au ras des pâquerettes, ils continuent de s’emmêler les pieds. Nos piteux représentants à la dernière coupe du monde de football ne désarment pas. Le 22 juin, à l’issue d’une ultime défaite en Afrique du Sud, l’affaire semblait pourtant entendue. “Pas question de toucher un centime, nous renonçons à toutes nos primes” lançait alors fièrement le capitaine Patrice Evra.

Qu’aucune poignée d’or, au moins, ne couronne l’infecte bouffonnerie. L’honneur n’a pas de prix, les Bleus retrouvaient la voie de la décence.

Et voilà qu’au moment de confirmer ce sacrifice financier, la machine se grippe à nouveau. Ça finasse à tout va. Les pénitents, après réflexion, réclament une partie des recettes de sponsoring. À savoir le magot lié à la phase de qualification, prélude au désastre final.

Les Mondialistes taclent la “fédé” et lui réclament 2 millions d’euros. Avec “l’idée de faire un geste”, ensuite, pour des œuvres caritatives… Si l’on veut bien croire la version floue et tardive d’Alou Diarra, hier après-midi, face à la polémique grandissante.

Reste que la tactique des joueurs, au regard du public, paraît solidement établie. Côté pognon, c’est “ne rien lâcher” plutôt que “tout donner”. Domenech, l’entraîneur licencié, exige pour sa part 2,9 millions d’euros d’indemnités. Et allez donc !

Sur le terrain de la morale, on dirait, la belle équipe se cherche encore.

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