Vous souvenez-vous du vent d'optimisme qui soufflait il y a deux ans sur l'Amérique, et jusque chez nous ? Il avait l'élégance, les traits fins et métissés de Barack Obama, sur fond musical d'incantation évangélique : Yes we can, oui nous le pouvons. Le même homme peine aujourd'hui à faire mentir la chronique d'une défaite annoncée. Le slogan de toutes les promesses s'énonce désormais : méfiance, peur, impatience, colère… La faute à la crise, bien sûr. Mais les déboires de Barack Obama nous rappellent aussi combien, dans ce monde obsédé de développement durable, le porteur d'espoir est un produit jetable. Adoré puis brûlé, parfois à nouveau adoré. Voyez Sarah Palin, la Mama Grizzli qui triomphe aujourd'hui : il y a deux ans, vice-candidate républicaine battue par Barack Obama, elle était ridiculisée en ménagère inculte, tout juste bonne à jeter. Et demain, on jette quoi ?
mardi 2 novembre 2010
Jetable
Vous souvenez-vous du vent d'optimisme qui soufflait il y a deux ans sur l'Amérique, et jusque chez nous ? Il avait l'élégance, les traits fins et métissés de Barack Obama, sur fond musical d'incantation évangélique : Yes we can, oui nous le pouvons. Le même homme peine aujourd'hui à faire mentir la chronique d'une défaite annoncée. Le slogan de toutes les promesses s'énonce désormais : méfiance, peur, impatience, colère… La faute à la crise, bien sûr. Mais les déboires de Barack Obama nous rappellent aussi combien, dans ce monde obsédé de développement durable, le porteur d'espoir est un produit jetable. Adoré puis brûlé, parfois à nouveau adoré. Voyez Sarah Palin, la Mama Grizzli qui triomphe aujourd'hui : il y a deux ans, vice-candidate républicaine battue par Barack Obama, elle était ridiculisée en ménagère inculte, tout juste bonne à jeter. Et demain, on jette quoi ?
Vous souvenez-vous du vent d'optimisme qui soufflait il y a deux ans sur l'Amérique, et jusque chez nous ? Il avait l'élégance, les traits fins et métissés de Barack Obama, sur fond musical d'incantation évangélique : Yes we can, oui nous le pouvons. Le même homme peine aujourd'hui à faire mentir la chronique d'une défaite annoncée. Le slogan de toutes les promesses s'énonce désormais : méfiance, peur, impatience, colère… La faute à la crise, bien sûr. Mais les déboires de Barack Obama nous rappellent aussi combien, dans ce monde obsédé de développement durable, le porteur d'espoir est un produit jetable. Adoré puis brûlé, parfois à nouveau adoré. Voyez Sarah Palin, la Mama Grizzli qui triomphe aujourd'hui : il y a deux ans, vice-candidate républicaine battue par Barack Obama, elle était ridiculisée en ménagère inculte, tout juste bonne à jeter. Et demain, on jette quoi ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire