Notre Président est comme tout le monde, il aime bien être aimé. Mais à sa manière, sans rien céder ou presque. Mes réformes vous mécontentent, dit-il aux Français, je suis impopulaire ? C'est normal : je porte votre inquiétude et votre colère. Mieux, je vais continuer mon nettoyage du pays, sans mettre la poussière sous le tapis. C'est le Sarkozy bravache, le Sarkozy de la rupture. Ferme sur le fond, il revendique cependant un changement de forme : regardez-moi, je parle moins, je prends mon temps, je réfléchis… On est certes encore loin du moine zen, et des bouffées d'énervement s'échappent parfois contre les « commentateurs », mais on est également loin du Fouquet's et du parler populo des débuts. Au fond, notre Président fait le pari qu'il sera un jour populaire, pour les mêmes raisons qui le rendent aujourd'hui impopulaire. Le pari est très risqué,
il n'est pas forcément perdu.
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