Le parcours d'un franc-tireur...
Philippe Séguin, c’est d’abord une voix. Grave et ténébreuse. Le Premier président de la Cour des comptes, né le 21 avril 1943 à Tunis (Tunisie), a toujours su la faire entendre au sein de la droite française. C'est aussi une stature, imposante, qui a fréquenté avec la même assiduité les bancs de l'Assemblée nationale, dont il a été président entre 1993 et 1997, que les gradins du Parc des Princes, en grand amateur de football, et très fin technicien des stratégies des joueurs sur le terrain.
Ceux qui ont connu l'ancien député des Vosges décrivent un personnage attachant et sympathique mais aussi une forte personnalité, qui n’a jamais hésité à marquer son désaccord au besoin. Comme en 1992, lorsqu’il s'engage pour le «non» au traité de Maastricht. Histoire de ne pas renier sa fidélité au Général de Gaulle.
Une enfance dans le Sud
Son enfance se passe en Tunisie et dans le Sud de la France. Philippe Séguin est adolescent lorsqu'il regagne la France avec sa mère. Il obtient son baccalauréat à Nîmes (Gard), avant d'entamer des études de lettres et de sciences politiques à Aix-en-Provence dans les années 1960.
Philippe Séguin rentre ensuite à l'ENA (Ecole nationale d'administration) en 1968 et commence sa carrière là où il l'a terminé, à la Cour des comptes. Il y effectuera ses classes de 1970 à 1973.
Mauvais points
En 2008, il épingle les mauvais comptes de l'Etat. Rappelant à l'époque «les trois ambitions» de sa fonction: «éclairer le Parlement dans sa fonction de contrôle du gouvernement», «apporter au gouvernement une expertise et des conseils au service de la modernisation de l'administration», et «donner au citoyen un information précise, argumentée et solide».
jeudi 7 janvier 2010
Philippe Séguin, la voix qui disait «non» s'est tue
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