TOUT EST DIT

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jeudi 7 janvier 2010

Nicolas Sarkozy : "L'amour de la République de Séguin était inséparable de son amour de la France"

Nicolas Sarkozy a réagi, jeudi matin, à la disparition de Philippe Séguin , en marge d'un colloque.

"Philippe Séguin a occupé pendant trente ans une place centrale dans notre République. Il était le pur produit de cette République du mérite, qu'il chérissait. Son amour de la République était inséparable de son amour de la France. Le gaullisme avait gardé quelque chose de vivant avec lui. Le mot lui allait comme une évidence. Rien de ce qu'il entreprenait n'était médiocre. Il avait des convictions, de la hauteur de vue, du talent. Il était mon ami, un ami très proche. Il va nous manquer, beaucoup."

Plus tôt, l'Élysée a diffusé un communiqué, dont voici les principaux extraits :

"C'est avec une très grande tristesse et une très vive émotion que le président de la République vient d'apprendre la disparition soudaine de Philippe Séguin. Il tient à exprimer à sa famille sa sympathie la plus attristée et la part qu'il prend à son chagrin. Tous ceux qui l'ont connu et l'ont côtoyé, ses proches, ses amis, ses collaborateurs, garderont le souvenir d'un homme particulièrement attachant, d'un homme à l'intelligence rare, d'un homme au tempérament chaleureux et généreux, d'un homme entier et absolument passionné. (...) Philippe Séguin n'était pas homme à transiger avec ses convictions. Chacun a en mémoire son combat homérique lors de la campagne du référendum sur le traité de Maastricht, où il déploya ses remarquables capacités d'orateur pour défendre sa vision de la souveraineté du peuple français. Son élection à la présidence de l'Assemblée nationale, en 1995, sa désignation, en 2004, quelques années plus tard, comme premier président de la Cour des comptes, ont achevé de faire de lui l'une des grandes figures et l'une des grandes voix de notre vie nationale. Elles nous manqueront."

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