Philippe Séguin s'est éteint dans la nuit de mercredi à jeudi . lepoint.fr vous propose de redécouvrir l'itinéraire de cette figure de la droite française au travers des grandes dates qui ont marqué sa vie.
21 avril 1943. Philippe Séguin voit le jour à Tunis. La Tunisie est alors un protectorat français.
1944. Son père, Robert Séguin, meurt en oeuvrant pour la libération de la France. Philippe Séguin a plus d'un an. Sa mère, Denyse Daniele Séguin, demeure en Tunisie jusqu'à l'indépendance, en 1956.
1965 . Il s'inscrit à l'UNR (Union pour la nouvelle République) pour soutenir la candidature du général de Gaulle à l'élection présidentielle
1968. Diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, il entre à l'ENA, promotion Robespierre.
1970. Philippe Séguin entre à la Cour des comptes.
1973. Sous Georges Pompidou, il est chargé de mission au secrétariat général de la présidence de la République. L'année suivante, il devient adjoint au directeur de l'éducation physique et des sports auprès du secrétaire d'État auprès du ministre de la Qualité de vie.
1975. Philippe Séguin réintègre la Cour des comptes, où il est promu conseiller référendaire en 1977.
1977. Il est chargé de mission au cabinet du Premier ministre Raymond Barre jusqu'à l'année suivante.
1978. À 24 ans, il est élu député RPR des Vosges et le restera jusqu'en 1986, puis de 1988 à 2002.
1981. Il fonde, avec Michel Noir, Charles Millon et François d'Aubert, le Centre d'études et de recherches constitutionnelles, législatives et sociales (CERCLES) qui se donne pour mission de réveiller "l'apathie des appareils de leurs partis".
1983. Il devient maire de la ville d'Épinal, toujours dans les Vosges. Il n'abandonnera ce mandat qu'en 1997 pour se consacrer à son parti, le RPR.
1986. Philippe Séguin fait son entrée dans le gouvernement de Jacques Chirac, en pleine cohabitation. Il est nommé ministre des Affaires sociales et de l'Emploi et le reste jusqu'en 1988.
1990. Il défend une motion, lors du congrès du RPR, qui recueille 31 % des voix. Il réclame alors avec Charles Pasqua la fondation d'un nouveau rassemblement pour "régénérer le RPR" en s'inspirant du "message du général de Gaulle".
1991. Il fonde avec Charles Pasqua l'association Demain la France, "un lieu où l'on puisse développer ses idées en dehors de tout enjeu de pouvoir".
1992. Philippe Séguin prend position contre le traité de Maastricht.
1993. Il devient président de l'Assemblée nationale jusqu'en 1997.
1997. Philippe Séguin est élu président du RPR, dont il démissionnera avec fracas, le 16 avril 1999, en raison d'un "désaccord politique profond" avec le président Jacques Chirac sur la place du parti en temps de cohabitation.
2001. Il est président du groupe RPR au Conseil de Paris, mais après son échec aux élections municipales dans la capitale, marquées par la candidature dissidente du maire sortant Jean Tibéri, il choisit de se retirer de la vie politique.
2004. Il devient le premier président de la Cour des comptes.
2007. Il est nommé président du comité des commissaires aux comptes de l'ONU, puis de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
2008. Il devient également commissaire aux comptes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Il est également président de la commission "Grands Stades Euro 2016".
jeudi 7 janvier 2010
Itinéraire d'une figure du gaullisme
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