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vendredi 20 novembre 2009

Trichet craint une addiction des banques aux liquidités

Les banques courent le risque de développer une addiction à l'offre abondante et peu onéreuse en liquidités offerte par les banques centrales, prévient Jean-Claude Trichet.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a indiqué que cette situation exceptionnelle prendrait fin une fois que la conjoncture se serait normalisée.
Il a en outre souligné que les contribuables n'accepteraient pas que le secteur financier revienne à ses anciennes pratiques en matière de prises de risques ou de rémunérations après avoir bénéficié d'aides publiques généreuses.
"Les traitements de choc et les médicaments puissants sont parfois nécessaires. Mais, si leur utilisation est prolongée, ils peuvent entraîner une dépendance voir une addiction", a-t-il déclaré devant le Congrès bancaire européen.
"Au final, la prescription d'anti-douleurs doit être stoppée pour que les patients se rétablissent".
Jean-Claude Trichet n'a pas donné de précisions sur la façon dont la BCE entendait retirer ses mesures de soutien à l'économie au lendemain de la réunion du Conseil des gouverneurs.
"Comme je l'ai dit au nom du conseil des gouverneurs, à l'avenir, toutes nos mesures en matière de liquidités ne seront plus nécessaires avec la même ampleur que par le passé", a-t-il expliqué, réaffirmant plusieurs passages clefs du dernier communiqué de politique monétaire de la BCE.
"Par conséquent, nous ferons en sorte que ces mesures exceptionnelles de liquidités soient retirées de manière graduelle et au moment opportun et que les liquidités fournies soient absorbées afin de répondre à toute menace sur la stabilité des prix sur le moyen et long terme", a-t-il ajouté.
Le président de la BCE a par ailleurs souligné qu'il était encore trop tôt pour proclamer la fin de la crise.
Krista Hughes, version française Gwénaelle Barzic

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