Des chercheurs ont identifié un gène qui influe sur l'horloge biologique, et donc sur le moment de la journée où l'on est plus susceptible de mourir.
Rien ne sert de courir - ni même de freiner des quatre fers -, vous
partirez à point. L'heure de votre mort serait inscrite dans vos gènes.
C'est en tout cas ce qu'affirme une étude de l'université de Toronto
réalisée en collaboration avec la Harvard Medical School.
Une véritable utilité médicale
À y regarder de plus près, cela ne paraît pas si absurde. De nombreux mécanismes corporels suivent un rythme naturel quotidien. Cette "horloge biologique" est naturellement jalonnée de moments où le corps est plus alerte qu'à d'autres, où la pression artérielle est plus élevée, où le coeur est bien rodé. Des chercheurs avaient déjà remarqué que certaines mutations génétiques rares pouvaient influer sur cette "horloge", conduisant même parfois plusieurs membres d'une famille à se lever à 3 heures du matin ou à ne plus tenir debout passé 21 heures.Plus qu'une simple prédiction, ces étonnants résultats, publiés dans la revue Annals of Neurology de novembre, pourraient contribuer à organiser les horaires de travail et à planifier les traitements médicaux, mais aussi à adapter le suivi des patients vulnérables.
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