TOUT EST DIT

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mercredi 18 juillet 2012

Les hausses d'impôts rassemblent la gauche, mais le traité européen...

Aucune voix ne manquera à gauche pour approuver le projet de loi finances rectificative, actuellement en débat à l'Assemblée nationale. Les débats seront certainement plus vifs lorsque les élus devront voter les traités budgétaires européens, ratifiés par Nicolas Sarkozy, et finalement approuvés par François Hollande
Aucune voix ne manquera à gauche pour approuver le projet de loi finances rectificative, actuellement en débat à l'Assemblée nationale. Les débats seront certainement plus vifs lorsque les élus devront voter les traités budgétaires européens, ratifiés par Nicolas Sarkozy, et finalement approuvés par François Hollande Pas d'angoisse pour la majorité. Même si certains députés manquent à l'appel -19 suppléants des députés devenus ministres ne siégent pas encore-, celle-ci n'a aucun souci à se faire, pour le vote du collectif budgétaire, dont l'examen devrait se terminer ce jeudi, à l'Assemblée nationale. A gauche, aucune voix ne devrait manquer. A gauche de la gauche, on se montre étonnamment positif. « Dans l'urgence, ce texte comporte nombre de mesures attendues » a affirmé le communiste Nicolas Sansu. « Nous le prenons comme un encouragement à poursuivre sur le chemin du rééquilibrage du partage de la richesse. Nous afficherons cette volonté lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2013 » qui sera à cet égard « un juge de paix », a-t-il expliqué, au nom du Front de gauche.
Une vraie tête de méchant, salaud, va !!
Attention au pacte budgétaire européen
Toutefois, ce député du Cher a aussi mis en garde le gouvernement contre « l'asservissement à un pacte budgétaire européen porteur d'austérité ». Un pacte budgétaire que les parlementaires seront bientôt appelés à approuver, comme l'a décidé François Hollande le 29 juin, à l'issue du conseil européen. « C'est le procès du libéralisme que les Français ont conduit en mai et juin, et personne ne devra l'oublier, à droite comme à gauche « , a-t-il prévenu. « Je ne suis pas sûr que la gauche gagnera beaucoup à se poser en champion de la diminution de la dépense publique ».
La situation risque donc de se tendre à gauche lors du vote des traités renforçant la discipoine budgétaire au niveau européen... Ces traités donneront de fait un pouvoir accru à la commission européenne, qui pourrait aller jusqu'à bloquer le budget d'un Etat. Ils ont été ratifiés par Nicolas Sarkozy, tandis que François Hollande avait promis pendant la campagne électorale de les renégocier. Cela n'a finalement pas été le cas, le chef de l'Etat a seulement obtenu l'engagement de ses partenaires européens sur un pacte de croissance, avec un investissement de 120 milliards d'euros en Europe, sur cinq ans... A la tête du front de gauche, Jean-Luc Mélenchon avait estimé fin juin que François Hollande avait "capitulé" face à Angel Merkel... Même si le PS n'a pas besoin des voix écologistes ou de celles du Front de gauche, dans l'immédiat -avant une éventuelle réforme de la constitution pour y intégrer la "règle d'or"- cette situation risque de faire désordre.
Les écologistes déplorent l'absence d'un ... volet écologique
Les'écologiste se positionnent presque comme le front de gauche.  Pour Eric Alauzet (Doubs) « le moment est celui de l'urgence plus que celui des interrogations, qui viendront lors du projet de loi de finances 2013 ». Il s'est toutefois livré à une attaque en règle du « néolibéralisme ». « Quel est donc ce système où les uns s'épuisent en laissant les autres sur le bas côté ? », s'est-il interrogé au sujet des heures supplémentaires. « Nous pensons qu'il manque un volet écologique à ce projet de loi et nous serons vigilants sur les mesures à venir : des économies oui, l'austérité non », a résumé une autre écologiste, Eva Sas (Essonne), qui a notamment proposé « une application du principe pollueur-payeur plus large dans le budget 2013".
"Quelle joie de pouvoir débattre de mesures fiscales que nous défendons depuis des années !", s'est exclamé la radicale de gauche Annick Girardin (Saint-Pierre et Miquelon). Elle a particulièrement approuvé l'augmentation des droits de succession prévus dans le texte car « il ne faut pas créer une société de rentiers avec des héritages excessifs".  Mais, a-t-elle nuancé, "ce premier projet répond à des mesures d'urgence permettant de faire progresser l'idée de justice dans le système fiscal, mais pas encore de le faire triompher".


Notre véritable armada d'élus votent d'autant plus facilement des hausses d'impôts qu'ils n'en paient pas eux-mêmes (pas de salaire mais des indemnités non-imposables). C'est pas pour rien que la France est dans un aussi pitoyable état. Irresponsables, incapables et incompétents mais profiteurs !

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