mercredi 5 janvier 2011
PPDA, en grande “pompe”
À l’auteur de “L’Adieu aux armes”, Patrick Poivre d’Arvor consacre un pavé qui fera date. Mais pas forcément sur les bases qu’il espérait. Son “portrait fouillé” d’Ernest Hemingway, best-seller programmé pour l’an neuf, sent en effet le plagiat à plein nez. L’Express vient de soulever le lièvre, qui risque de courir longtemps dans la garenne germanopratine.
Poivre a “pompé”, jusqu’à plus soif et sans citer sa source, la biographie que publia Peter Griffin en 1985. Cet auteur américain, décédé depuis, n’ira pas porter plainte contre l’ex-présentateur du J.T. Lequel “emprunte” la structure de son récit et lui “vole” carrément des dizaines de paragraphes. L’effet miroir, ici, ne laisse aucune place au doute. L’exercice, le plus souvent, relève d’un simple “copier-coller”. L’emploi laborieux de quelques synonymes - genre “forgeron” pour “maréchal-ferrant” - rajoute parfois le ridicule à l’indélicatesse.
“Mon verre n’est pas grand, mais je bois dans mon verre “disait jadis Musset, crucifiant les plagiaires. PPDA, lui, sirote volontiers le gobelet des confrères et refuse de s’en excuser. L’icône déchue de TF1, intellectuel autoproclamé, trouve “désobligeants” les soupçons qui l’accablent. Activant les réseaux médiatiques, comme après son interview truquée de Fidel Castro, il va s’appliquer à nier l’évidence. Avec succès, sans doute. Au royaume des “people”, il n’est pas d’imposture qu’un culot tapageur ne parvienne à effacer.
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