TOUT EST DIT

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ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

lundi 14 mars 2011

Sendaï

D’abord l’incrédulité, en entendant évoquer des vagues de dix mètres, de trains entiers emportés par les eaux, des ondes de choc dans tout le Pacifique. Puis l’effroi, devant les images inlassablement rediffusées, ce drap blanc agité à la fenêtre d’une maison cernée par les flots, des flammes gigantesques sautant d’une maison l’autre, des torrents de boue charriant des voitures qu’on espère vides, tout en devinant que beaucoup ne l’étaient pas, la cité de Sendaï engloutie sous nos yeux… Monte bientôt un sentiment d’impuissance devant les caprices de la nature qui effondre d’un coup nos plus hauts gratte-ciel. Mais aussi, en découvrant les premiers bilans, terribles mais limités au regard de la puissance inouïe du tremblement de terre – oui, disons-le, même si c’est inaudible en ces moments d’horreur : une lueur d’espoir, devant la capacité des hommes à prévenir le pire.

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