TOUT EST DIT

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lundi 14 mars 2011

La réaction en chaîne s'accentue

Ce qui samedi relevait encore de l'hypothèse semblait, hélas, bien se confirmer hier. Le Japon est confronté à s a « plus grave crise depuis la Seconde Guerre mondiale », selon les termes du Premier ministre Naoto Kan. Au risque sismique « naturel » est venu s'ajouter un risque « technologique humain » d'envergure avec la menace nucléaire. Ce dimanche, ce n'était plus une, mais trois centrales qui suscitaient l'inquiétude et l'on s'attendait à une nouvelle explosion à Fukushima, premier site à dysfonctionner ce week-end. Alors que le Japon peine à panser ses plaies et découvre l'ampleur croissante de la catastrophe, la situation pourrait se dégrader encore. Le pays pourrait connaître ses premières coupures de courant, liées à la baisse d'une production d'électricité largement d'origine atomique. Et une forte réplique du séisme ou un nouveau tsunami sont craints pour le milieu de cette semaine. Dans ce contexte - même s'il n'est pas prioritaire dans l'immédiat, à l'heure des secours d'urgence et de la solidarité internationale - il est normal que le débat soit aussi relancé en France sur notre politique énergétique, notre dépendance au nucléaire et la nécessité d'avoir une information transparente et indépendante sur le sujet. Aujourd'hui, la preuve est tragiquement faite que même dans l'un des plus puissants pays du monde, en pointe technologiquement, une catastrophe est possible, avec des conséquences qui peuvent être dramatiques. Le mythe de la sûreté nucléaire est en train de fondre, au même rythme que le réacteur de Fukushima.

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