jeudi 24 février 2011
Le faux né de Polnareff
Porté sur les fonts baptismaux du buzz, le nouveau-né fut accueilli en fanfare. Jouez hautbois, résonnez gazettes ! Que nul n’ignore la douce romance. Michel Polnareff, début janvier, exposait l’heureux événement dans ses moindres détails. Il présente au monde sa compagne, Danyellah, qui a la moitié de son âge et lui donne un fils prénommé Volodia. “Ça va bien avec son nom de famille” explique le chanteur. Et de prévoir, “les gènes aidant”, que le petit sera doué pour la musique. Et de raconter, sans rire, comment il participa lui-même à l’accouchement en sa villa de Palm Springs.
Aussi partage-t-on la tristesse du présumé papa qui vient d’apprendre que, finalement, le bébé n’est pas de lui. Un test ADN confirme “l’escroquerie, la trahison”. La mère, aussitôt répudiée avec l’enfant, aurait fait appel à un don de sperme… Tragédie moderne, les voies de l’adultère deviennent impénétrables.
À l’épreuve de l’éprouvette, Polnareff accuse le coup : “Je vis seul à l’hôtel, maintenant.” Ce qui ne l’empêche pas de parader dans le dernier numéro de “Gala”, au fil d’une interview richement illustrée. Il y étale, avec rare complaisance, les tourments du drame intime qui l’accable. Blessé, mais démonstratif. Les grandes douleurs ne sont pas toujours muettes, surtout en période de “promo”.
Quant à Volodia… On se dit que les fées du show-biz, refusant de se pencher sur son berceau, lui ont rendu un fier service.
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