«Un des bonheurs de la vie consiste à ne pas savoir où l'on va et de se laisser porter. Je n'aime pas les filets de sécurité», a-t-il confié au magazine Variety, fin décembre. Dans cet entretien, le héros de Conan le barbare n'exclut pas de revenir au cinéma si on lui propose un bon script. «Mais je ne sais pas si j'aurai la patience de rester sur un plateau pendant trois à six mois», prévient Arnold Schwarzenegger, dont la dernière apparition devant la caméra remonte au film d'action réalisé en 2009 par son ami Sylvester Stallone, Expendables : unité spéciale. «Jouer, c'est comme le vélo ou le ski, on remonte dessus et rien n'a changé», estime le républicain, qui cite en exemple Fred Thompson, acteur de New York : police judiciaire mais aussi sénateur du Tennessee et ex-candidat à l'investiture aux primaires républicaines de 2008.
Un ambassadeur des énergies vertes au service d'Obama ?
Cela dit, Arnold Schwarzenegger est encore plus vague sur ses ambitions politiques. En octobre, il a laissé entendre qu'il accepterait une mission à but environnemental, si Barack Obama le lui proposait. «Je ne suis pas un militant qui grimpe dans les arbres mais je suis un ancien conducteur de Hummer (gros véhicule tout-terrain, ndlr), les gens sont très réceptifs quand je leur parle de réduction des gaz à effet de serre», se plait-il à rappeler. En revanche, l'ex-étoile montante du parti républicain affirme ne pas être intéressée par un siège de sénateur au Congrès et rappelle que sa femme Maria Shriver, une nièce de John Kennedy, n'a jamais été enthousiasmée par sa reconversion en politique.Le «Governator», a terminé son mandat au plus bas dans les sondages avec 23% d'opinions favorables. Il laisse à son successeur le démocrate Jerry Brown un déficit abyssal estimé à 28 milliards de dollars. Son bilan est loin de faire l'unanimité. A son arrivée au pouvoir en 2003, Arnold Schwarzenegger se faisait fort de réformer le système politique et fiscal de la Californie… Las, une certaine timidité législative à ses débuts, des bras de fer à répétition avec les démocrates et la crise budgétaire, ont forcé le Terminator à revoir ses ambitions à la baisse, à l'exception du domaine de l'environnement. La Californie a adopté en décembre un système innovant aux Etats-Unis d'incitations financières pour pousser les gros pollueurs à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire