TOUT EST DIT

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lundi 3 janvier 2011

FAIRE VALLSER LES 35 heures ont va pas y COPÉ

Candidat aux primaires socialistes pour l'élection présidentielle, Manuel Valls a estimé dimanche que la gauche "devra déverrouiller" les 35 heures si elle revient au pouvoir. 

 Valls et Copé sur la même ligne ? Dans la torpeur d'un week-end post agapes du 1er janvier, la déclaration du député-maire PS d'Evry devait provoquer quelques remous. Manuel Valls, également candidat aux primaires socialistes pour la présidentielle, a en effet estimé sur Europe 1 dimanche qu'il était favorable à ce que la gauche, s'il elle revenait au pouvoir, déverrouille les 35 heures. Le déverrouillage consisterait, a précisé l'élu socialiste implicitement, à un quasi-retour à la semaine des 39 heures, l'horaire légal qui précédait la réforme de 1998-2000. "Ceux qui ont la chance d'avoir un emploi doivent pouvoir travailler deux ou trois heures de plus sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires, qui ont beaucoup coûté à l'Etat", a-t-il expliqué.  Conscient qu'avec cette déclaration, il se démarque nettement de ses concurrents à la primaire, Manuel Valls a, dans la foulée de l'émission, publié un communiqué précisant que sa proposition s'accompagnait d'autres dispositions afin "de créer un pacte pour la croissance", et notamment l'ouverture de "négociations entre les partenaires sociaux pour augmenter les salaires". Si elle oppose traditionnellement gauche et droite, la question des 35 heures divise également la majorité.
Le nouveau patron de l'UMP, Jean-François Copé a en effet confié à l'ex-ministre des PME, Hervé Novelli, et au président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet une mission de réflexion sur la question des 35 heures. Cette initiative n'a guère séduit le gouvernement. Successivement, Xavier Bertrand et François Baroin ont adressé une fin de non-recevoir au nouveau secrétaire général du parti majoritaire.   

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