TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

jeudi 20 janvier 2011

Pas prêt de perdre son Jobs


Steve Jobs a annoncé lundi qu’il prenait un nouvel arrêt maladie, l’éloignant une fois de plus de son adorée Apple. Une relation qui s’avère être à double tranchant si on en croit la réaction sur les marchés.


Bénéficiant de l’adulation de millions d’addicts à travers la planète, la marque à la pomme a même été primée valeur boursière phare de 2010. Pourtant, dès que la santé de son président en prend un coup, rien ne va plus. A l’annonce de son nouveau congé maladie, un jour férié pour minimiser les pertes, le résultat ne se fait pas attendre : Apple enregistre une baisse de 7,96% sur la bourse allemande Xetra, et un recul de 0.5% sur le NASDAQ. En hommes d’affaires rationnel et redoutable, Steve Jobs a toutefois mentionné dans une lettre adressée à ses employés qu’il « conserverait son poste de directeur général et continuerait à être impliqué dans les grandes décisions stratégiques prises par le groupe ». Mais la volonté ne suffisant pas à diriger une firme multinationale, il cède cette fois encore les rênes de l’entreprise à Tim Cook, directeur des opérations. Un homme en qui Steve Jobs place une confiance inébranlable puisqu’il l’avait déjà placé à la tête d’Apple lors de son premier congé maladie, qui avait duré six mois. Loin de se laisser abattre par l’absence du grand patron, il avait réussi à faire grimper de 60% les actions de la firme. Mais chaque respiration de Jobs pourrait engendrer un véritable séisme dans le monde économique, avec pas moins de 300 milliards de dollars de capitalisation boursière, représentant 7 % du NASDAQ et l’ouverture des marchés américains, la société affiche une variation négative de 4.4%.


Que les investisseurs se rassurent, la fin d’Apple n’est pas au programme : « Il est certain que la valeur d’Apple est liée à l’état de santé de Steve Jobs. Pour l’instant, elle baisse, mais sur le court terme, ça devrait vite remonter. Avec l’arrivée de nouveaux produits, de nouvelles versions de l’iPhone, de l’iPad, ce sont des événements figés pour lesquels Steve Jobs était présent. S’il est amené à s’absenter plus longtemps, le système est déjà huilé. Il est accompagné d’autres responsables de haut vol qui continueront d’assurer la pérennité de la société. C’est un moteur de croissance qui marchera toujours à fond » rassure Leslie Griffe de Malval, gérant de fonds technologiques chez IT Asset Management, et spécialiste d’Apple. A cœur vaillant, rien d’impossible, et Steve Jobs semble être bâti du bois dont on fait les légendes. Une détermination et un courage qui auront permis à la marque de devenir le numéro un de l’informatique détrônant Microsoft fin 2010.

0 commentaires: