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lundi 7 juin 2010

L'ex Rolling Stones Bill Wyman expose photos et souvenirs à Saint-Paul

Installé depuis 1971, l’ancien bassiste des Rolling Stones a donné hier son premier concert à Saint-Paul. Il y expose ses photos pendant tout l’été

En quarante ans, il n’a pas fait beaucoup de progrès en français, ni à la pétanque: « Je le regrette, confie Bill Wyman avec une mine faussement contrite qui le fait ressembler à Droopy, mais, je ne sais pas pourquoi, mes amis s’obstinent à me parler en anglais. Et je n’ai toujours pas beaucoup de temps à consacrer aux boules ».

Saint-Paulois depuis l’exil des Rolling Stones en France en 1971, Bill Wyman, est toujours, malgré ses 74 ans, un homme très occupé entre son groupe de rhythm’n’blues (les Rhythm Kings), son restaurant londonien (Le Sticky Fingers), ses livres de souvenirs (cinq au compteur et deux en préparation) et les 20 000 photos de sa collection personnelle.

« Je n’ai pas vu le temps passer », se défend-t-il lorsqu’on lui fait remarquer que c’est la première fois qu’il expose et donne un concert dans sa ville d’adoption. « J’ai passé et je passe des années magnifiques ici. Je m’y suis marié, j’y ai construit deux maisons et surtout j’y ai rencontré des gens extraordinaires comme Chagall, Arman, César, André Verdet… Mais je n’avais jamais pensé, c’est vrai, à y montrer mon travail ».

Rolling Stones museum

Une lacune enfin réparée, grâce au fidèle Gilbert Trem qui, depuis 30 ans, fait office pour Bill Wyman d’ami saint-paulois, de secrétaire particulier, d’archiviste et de photographe personnel. C’est lui qui a insisté pour que Bill expose ses photos dans les deux petits musées de la ville, à l’Office du Tourisme et l’Espace André-Verdet.

L’exposition de Saint-Paul, baptisée « Stone Alone in Saint-Paul », restera ouverte tout l’été* et présente une centaine de clichés des Rolling Stones et de leurs amis (Eric Clapton, John Lennon, Bob Dylan, Keith Moon, John Lee Hooker, Buddy Guy, BB King). Mais aussi quelques pièces inédites de sa collection personnelle d’objets stoniens, comme sa combinaison de scène bleue de la tournée 1986, sa basse Dan Armstrong, le disque d’or d’Exile on Main Street et quelques pièces rares du merchandizing des concerts de Nice en 1976 et 1982 (T-shirts et billets). De quoi monter un troisième musée à Saint-Paul ?

« Non, répond-il, car le rock est fait pour la scène ». La preuve flagrante en était donnée quelques heures plus tard, sur les remparts, avec le concert inaugural des Rhythm Kings, auquel assistaient environ 700 privilégiés.


L'exposition

* « Stone alone in Saint-Paul » jusqu’au 30 septembre au musée de Saint-Paul-de-Vence (10h-19h00) et à Espace André Verdet (14h -19h). Entrée libre.

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