TOUT EST DIT

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jeudi 9 décembre 2010

Qui veut “abattre” M. Huchon ?

Jean-Paul Huchon salue “la réputation d’objectivité” du Conseil d’État qui va bientôt statuer sur son sort. La décision de la haute juridiction sera “sereine”, ajoute le président de la région Ile-de-France. Moyennant quoi, il se déchaîne un peu partout contre une infâme machination. Avec des airs de Martin Luther King : “On veut m’assassiner”.


Tous les dirigeants du PS suivent le mouvement. À les entendre, un “complot sarkozyste” vise à priver leur camarade d’un triomphe obtenu dans les urnes.


En mars, chichement lestée de 43 % des voix, Valérie Pécresse n’a pas pesé lourd face à lui. Sa blonde adversaire, ministre des Universités, fut renvoyée à ses chères études. Sèchement. Et voilà qu’un banal recours, déposé par un militant UMP, risque d’invalider le vainqueur du scrutin. L’objet de son présumé délit ? Une campagne de communication, à l’automne 2009, louant la qualité des “transports régionaux”. Ce battage pour le RER aurait, six mois plus tard, influencé le vote des Franciliens… L’objection paraît mesquine, presque dérisoire. N’empêche, elle se défend juridiquement. À tel point que le rapporteur public recommande de rendre l’élu inéligible. On comprend que M. Huchon l’ait mauvaise. Mais puisque l’arbitrage revient au Conseil d’État, dont il admet la parfaite intégrité, pourquoi hurler prématurément à l’injustice ? Ceux qui cherchent à “l’abattre” utilisent des moyens légaux. Laissons donc parler la loi…

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