Des soutiens de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, ont revendiqué dans un message Twitter la responsabilité des problemès technologiques de Mastercard. «Nous sommes ravis de vous annoncer que http://www.mastercard.com/ est hors service et que cela est confirmé», écrit sur le réseau social un groupe se faisant appeler Anon0ps et affirmant lutter contre la censure.
La société américaine a reconnu connaître «un trafic important» sur son site, précisant qu'elle tentait de restaurer le service mercredi. «Les problèmes techniques du site n'ont pas d'impact sur les consommateurs qui utilisent leurs cartes de crédit pour des transactions sécurisées», a précisé la société, qui avait suspendu mardi ses relations avec Wikileaks, en bloquant des dons en faveur du site.
Le parquet suèdois lui aussi visé
C'est également le cas de Visa, qui comme Amazon.com, Every DNS ou PayPal ont coupé les liens avec Wikileaks. Un groupe de pirates informatiques partisans de WikiLeaks et de son fondateur Julian Assange, «Anonymous», a annoncé mercredi soir sur Twitter le lancement d'une attaque coordonnée contre Visa. «Operation Payback. CIBLE: WWW.VISA.COM :: FEU FEU FEU !!! ARMES», disait le message d'Anonymous sur Twitter, sous le nom d'usager Anon_Operation. Des membres d'Anonymous se sont engagés à lancer leurs attaques internet contre quiconque aurait «des objectifs anti-WikiLeaks».PayPal, qui a rencontré des problèmes sur son site lundi, affirme n'avoir reçu aucune pression des Etats-Unis l'incitant à bloquer le compte de WikiLeaks. «Il s'agit d'un gel, pas d'une confiscation», assure le porte-parole de la société. Cette suspension pourrait durer «180 jours maximum».
Swiss PostFinance, département bancaire de la Poste suisse, a également fermé un compte de dons en faveur de WikiLeaks et a pris des mesures de protection afin de contrer une vague d'attaques.
Mark Stephens, principal avocat d'Assange à Londres, a démenti que le fondateur de WikiLeaks ait donné des instructions pour lancer des attaques contre d'autres sites internet.
Ces attaques s'inscrivent dans une vague de soutien à WikiLeaks après l'arrestation de son fondateur, Julian Assange, qui s'est livré mardi à la police londonienne. Actuellement incarcéré en Grande-Bretagne, il tente de s'opposer à une extradition vers la Suède. La justice de ce pays veut l'entendre après les accusations de viol et agression sexuelle portées à son encontre par deux Suédoises. Le site Internet et les e-mails de l'avocat des ces deux femmes ont été visés par une attaque informatique et le site du parquet a été rendu inaccessible par les mêmes pirates.
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