TOUT EST DIT

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jeudi 9 décembre 2010

L'UMP peut-elle redevenir une machine à gagner ?

Jean-François Copé, samedi 11 décembre, va inaugurer en grand ses habits de nouveau patron de l'UMP, lors du conseil national du parti présidentiel, Porte de Versailles, à Paris. Avec un double mot d'ordre, au cours de cette grande réunion du "parlement" du parti : "faire vivre le débat" et "mobiliser".

L'ancien patron des députés UMP veut imprimer sa marque et redynamiser un parti qu'il considère devenu inaudible sous l'ère de son prédécesseur, Xavier Bertrand. Il veut aussi être une force de proposition pour le programme de la campagne de 2012.
Mais qu'en sera-t-il vraiment ? Faire vivre un parti au pouvoir est traditionnellement une sinécure, le rôle du parti se réduisant souvent à défendre la politique menée. Et les campagnes des présidents sortants sont rarement dirigées depuis leurs partis, mais directement de l'Elysée.
M. Copé, en outre, doit réussir à recoller les morceaux entre les différentes sensibilités (en simplifiant, gaullistes, centristes et libéraux) qui composent l'UMP depuis sa création en 2002. Le dernier remaniement ministériel a laissé amers les centristes et les libéraux, qui se sont estimés lésés.
L'UMP peut-elle redevenir en 2012, comme en 2007, une machine à gagner, après les cuisants échecs des municipales 2008 et des régionales 2010 ? L'équation, pour Jean-François Copé, qui s'appuie sur l'équipe bien rodée qu'il avait mise en place lorsqu'il était président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, est compliquée.
Pierre Jaxel-Truer

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