Jean-François Copé, samedi 11 décembre, va inaugurer en grand ses habits de nouveau patron de l'UMP, lors du conseil national du parti présidentiel, Porte de Versailles, à Paris. Avec un double mot d'ordre, au cours de cette grande réunion du "parlement" du parti : "faire vivre le débat" et "mobiliser".
Mais qu'en sera-t-il vraiment ? Faire vivre un parti au pouvoir est traditionnellement une sinécure, le rôle du parti se réduisant souvent à défendre la politique menée. Et les campagnes des présidents sortants sont rarement dirigées depuis leurs partis, mais directement de l'Elysée.
M. Copé, en outre, doit réussir à recoller les morceaux entre les différentes sensibilités (en simplifiant, gaullistes, centristes et libéraux) qui composent l'UMP depuis sa création en 2002. Le dernier remaniement ministériel a laissé amers les centristes et les libéraux, qui se sont estimés lésés.
L'UMP peut-elle redevenir en 2012, comme en 2007, une machine à gagner, après les cuisants échecs des municipales 2008 et des régionales 2010 ? L'équation, pour Jean-François Copé, qui s'appuie sur l'équipe bien rodée qu'il avait mise en place lorsqu'il était président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, est compliquée.
Pierre Jaxel-Truer
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