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mercredi 22 décembre 2010

"Grèce, Irlande et Portugal doivent sortir de l'euro" (Pimco)

La Grèce, l'Irlande et le Portugal doivent sortir de l'euro s'ils veulent redresser leurs économies, a estimé un responsable du plus grand fonds obligataire mondial, l'américain Pimco, dans un entretien au quotidien allemand "Die Welt". Par contre, la Belgique pourrait surmonter ses problèmes en restant dans l'UE, selon Pimco. 
 "La Grèce, l'Ir­lande et le Por­tu­gal, sans leur propre mon­naie ou des trans­ferts de fonds im­por­tants, ne re­tom­be­ront pas sur leurs pieds", es­time ainsi An­drew Bo­som­worth, ges­tion­naire de por­te­feuille chez Pimco Eu­rope.

Avec leur propre mon­naie, ces pays "pour­raient ex­por­ter à moindre prix", la hausse de leurs ex­por­ta­tions abou­tis­sant au re­tour "de la crois­sance éco­no­mique né­ces­saire", pour­suit-il.

Et une fois la crois­sance et la confiance des mar­chés obli­ga­taires re­trou­vées, ces pays pour­raient ré­in­té­grer l'u­nion mo­né­taire, es­time Bo­som­worth.

Evo­quant la ques­tion de l'Es­pagne, l'I­ta­lie et la Bel­gique, dont les taux d'em­prunt souffrent aussi, Bo­som­worth jugent qu'ils peuvent "réus­sir" à sur­mon­ter leurs dif­fi­cul­tés en res­tant dans l'U­nion mo­né­taire mais avec un sou­tien fort de leurs par­te­naires.

Ce qui si­gni­fie, selon lui, que l'in­tro­duc­tion d'euro-obli­ga­tions est in­évi­table "à plus ou moins long terme", n'en dé­plaise à l'Al­le­magne, qui s'y op­pose fer­me­ment de crainte de voir ses taux d'em­prunt grim­per, et à la France qui lui a ap­porté son sou­tien.

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