TOUT EST DIT

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mercredi 22 décembre 2010

Des quotidiens nationaux absents des kiosques

Une nouvelles fois, les Franciliens sont privés mercredi 22 décembre des quotidiens nationaux dans leurs kiosques. La distribution a en effet été bloquée mercredi matin à Paris et dans sa proche banlieue à la suite d'une grève de cadres d'exploitation de la Société de presse Paris service (SPPS), filiale parisienne de Presstalis.
Le blocage touche l'ensemble des points de vente de Paris et de onze des communes limitrophes, mais la distribution des quotidiens dans le reste de l'Hexagone est assurée normalement. Le mouvement a été lancé par des cadres du Syndicat général du livre et de la communication (SGLCE-CGT) qui contestent les dernières propositions négociées actuellement pour réorganiser la SPPS.
DEUX MILLIONS DE PERTES PAR MOIS
Cette filiale est structurellement déficitaire et a rendu nécessaire l'injection de 150 millions d'euros depuis sa création en 2004. Avec 280 salariés aujourd'hui, elle perd 2 millions d'euros par mois. Depuis plusieurs semaines, des salariés de la SPPS empêchent sporadiquement les 1 200 points de vente de Paris et de sa petite couronne d'être livrés.
La distribution des magazines est quant à elle très fortement perturbée depuis un mois et seuls les "plans de secours" mis en place par Presstalis et certains éditeurs permettent de pallier les effets de ce mouvement social.
Contrairement aux blocages précédents, ce ne sont pas les ouvriers du Syndicat général du livre et de la communication (SGLCE-CGT), fraction née de l'éclatement du syndicat du Livre, qui sont à l'origine du mouvement. Ce mercredi doit se tenir un comité central d'entreprise de Presstalis et un comité d'entreprise de la SPPS, consacré justement à la restructuration de cette dernière.

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