Dans un entretien au Parisien, mercredi 22 septembre, François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, assure être "dans un mouvement durable" de contestation de la réforme des retraites, qui est "en train de gagner le soutien populaire". A la veille de la journée d'action interprofessionnelle contre le projet de réforme des retraites, jeudi, le leader cédétiste compte sur une mobilisation "suffisamment forte, autour de 2 millions de manifestants, pour obtenir de nouvelles ouvertures" du gouvernement. S'il garde l'espoir de "faire reculer le gouvernement sur les éléments essentiels de la réforme grâce à la mobilisation des salariés", il espère que "les sénateurs, qui sont tout sauf des suivistes d'une politique injuste, sont de nature à comprendre qu'il faut faire évoluer ce texte".
Sur France Inter, il a enfoncé le clou :"Le gouvernement (...) est en plein doute (...). Donc, il faut qu'on soit nombreux dans la rue" jeudi, a déclaré François Chérèque."Alors qu'il nous disait avant les premières manifestations qu'on ne pouvait rien changer, il a commencé à bouger à la marge après les manifestations du 7" septembre, a dit le numéro un de la CFDT. "Et là, en plus de changer sur les carrières longues, la pénibilité, les polypensionnés, on dit maintenant qu'il peut y avoir des ouvertures sur le problème des femmes qui se sont arrêtées [de travailler], sur les seniors qui sont au chômage, sur les handicapés", a poursuivi le dirigeant syndical. Pour M. Chèque, cela montre que "c'est toute la réforme" du gouvernement "qui est mauvaise". "A force de dire qu'on peut changer sur tout, il faut tout changer. Donc, il faut discuter d'une autre réforme", a-t-il ajouté.
"LE GOUVERNEMENT SE REND COMPTE QUE SA RÉFORME N'EST PAS BONNE"
La dernière mobilisation, le 7 septembre, avait réuni dans les rues entre 1,12 million de manifestants selon le ministère de l'intérieur, plus de 2,7 millions selon la CGT. Selon M. Chérèque, "le gouvernement est en train de se rendre compte que sa réforme n'est pas bonne", après les ouvertures du ministre du travail, Eric Woerth, sur les départs anticipés des salariés handicapés, le sort des chômeurs proches de l'âge de la retraite et l'égalité salariale entre hommes et femmes. Mais, "au bout d'un moment autant changer de texte plutôt que de faire du rafistolage sur tout", insiste le numéro un de la CFDT dans Le Parisien.
Il prévient que "si le gouvernement reste sourd une nouvelle fois, nous n'en resterons pas là. Nous sommes dans un mouvement durable". Dès vendredi, l'intersyndicale se réunira pour décider des suites à donner au mouvement. Pour sa part, François Chérèque dit souhaiter "faire une nouvelle journée d'action un week-end pour ne pas pénaliser financièrement les salariés".
mercredi 22 septembre 2010
Retraites : Chérèque prêt à poursuivre la mobilisation
A QUOI SE LIVRENT-ILS CES SYNDICATS ? UN CONCOURS À LA BÊTISE LA PLUS CRASSE ? AU NÉGATIONNISME LE PLUS ABSURDE ? OU SIMPLEMENT SONT-ILS TROP ÉGOÏSTES POUR MANIFESTER LEUR MAUVAISE FOI EN FAISANT TRINQUER LES FUTURES GÉNÉRATIONS ?
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