TOUT EST DIT

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mercredi 9 juin 2010

Apple introduit le blocage des publicités dans Safari

C'est une annonce qui a été éclipsée par le lancement de la nouvelle version de l'iPhone, en ouverture de la Worldwide Developers Conference d'Apple, qui a lieu cette semaine à San Francisco : Safari 5, la nouvelle version du navigateur de la marque (5 % du marché environ), inclura une fonction de blocage des publicités.
Cette option prend la forme d'un bouton "reader" : lorsqu'il clique dessus, l'internaute se voit proposer une version "épurée" de la page qu'il consulte, ne contenant que le texte et les images de l'article, mis en forme sur une seule page dans un design choisi par Apple.

Le blocage des publicités dans les pages est loin d'être une nouveauté. Cette fonction existe depuis des années sur Firefox, par le biais de modules complémentaires. Mais contrairement à Safari, Firefox n'a pas pré-installé cette option : c'est à l'utilisateur de faire la démarche s'il souhaite utiliser un système de blocage. Cependant, contrairement aux modules complémentaires, le blocage des publicités ne sera pas systématique sur Safari : l'internaute devra cliquer manuellement sur le bouton pour les supprimer, et ce pour chaque page.

DIRIGER LES GRANDS SITES VERS L'APP STORE

Si Safari ne représente qu'une faible part de marché des navigateurs pour PC, sa présence est bien plus importante sur les terminaux mobiles. Il s'agit ainsi de l'unique navigateur disponible sur l'iPhone. De fait, une grande partie des publicités étaient d'ores et déjà bloquées sur les smartphones d'Apple, puisque beaucoup d'entre elles utilisent Flash d'Adobe, une technologie qui n'est pas compatible avec les produits Apple.

Difficile de ne pas faire le rapprochement entre le bouton "reader" de Safari et le service iAds, qui devrait être lancé dans les prochaines semaines. Avec ce système, détaillé lundi soir par Steve Jobs, son PDG, Apple introduit des publicités directement dans les applications, et agit comme régie publicitaire, en empochant au passage 60 % des revenus, les 40 % restants revenant à l'éditeur de l'application.

STANDARDS DU WEB

Outre l'option "reader", la dernière version de Safari met l'accent, comme la plupart de ses concurrents, sur des performances accrues, et aussi sur une meilleure intégration des nouveaux standards du Web, HTML 5 et CSS 3 notamment.

L'enjeu est double pour Apple : d'une part, ses concurrents ont tous annoncé qu'ils apporteraient un soin particulier à la gestion de ces nouveaux standards, qui offrent d'importantes possibilités pour créer des sites "riches". Mais le HTML 5 permet aussi de remplacer la technologie Flash d'Adobe, avec qui Apple est en conflit, dans certaines de ses applications, notamment les lecteurs vidéo.

Apple a d'ailleurs mis en ligne une série de démonstrations des possiblités offertes par ces technologies. Mais il impose aux internautes souhaitant consulter les démonstrations de télécharger Safari. Bien que l'un des buts de l'élaboration de ces standards soit justement de permettre de créer des sites qui s'afficheront de la même manière sur tous les navigateurs.

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