TOUT EST DIT

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jeudi 28 février 2013

L’homme a-t-il encore une place dans la société ?


La condition masculine subit les assauts déterminés des rangs serrés des féministes, qui apparaissent de plus en plus souvent comme des sexistes plus que de réelles combattantes pour la condition féminine. Ce phénomène de société se traduit par une éviction partielle mais progressive de l’homme, de sa place initiale conduisant à des mutations en profondeur dont les hommes sont en train de devenir des victimes, parfois consentantes. Petit résumé d’alarme d’une situation aberrante.

Dans la foulée des groupements qui affichent un « sextrémisme » comme les FEMEN, la condition masculine est donc sévèrement mise à mal. Il ne s’agit plus désormais ni de place des femmes dans la société, ni de leur défense, mais d’un nouveau modèle sociétal où la femme serait dominatrice, tiendrait les rennes et où la place de l’homme ne serait plus que celle d’un figurant. Sur le site officiel des FEMEN vous pourrez carrément voir l’image d’une jeune femme dépoitraillée, tenant d’une main une faucille ensanglantée, de l’autre les parties génitales d’un homme, tranchées et brandies à bout de bras par l’amazone.
Cette nouvelle forme de « fascisme » ou de « racisme » encore que nous ayons du mal à pouvoir fixer un terme sur cette nouvelle tendance est un danger mortel pour la société dans son ensemble. Au-delà de ce sexisme virulent, radical et haineux, d’ailleurs importé, l’homme subit dans les détails de son quotidien un décalage et une crise d’identité. Nous ne comptons plus les articles désignant l’homme comme le « sexe faible », celui qui décède avant la femme, celui dont le cerveau serait trop lent pour réaliser diverses choses à la fois, celui qui serait dangereux, violent, criminel, sanguinaire, bref le monstre abominable, le tortionnaire, le bourreau, l’imbécile toujours moins diplômé, l’inutile, l’alcoolique...
Ces clichés ravageurs se développent de manière plus pernicieuse au niveau des divorces. Dans la société française, ils ne sont qu’un petit quart à demander le divorce, tandis que les femmes prennent à 75 % la décision du départ… Les raisons invoquées tombent comme des couperets : incapacité à se remettre en question, égoïsme, modèle traditionnel (mis en parallèle avec un modèle plus progressiste donc meilleur), lâcheté… Les hommes sont ainsi stigmatisés, montrés du doigt et la société s’acharne désormais souvent sur eux jusque dans les petits ressorts des procédures banales de divorce. Il n’est en effet pas rare d’entendre le témoignage d’hommes ayant été les victimes de pression notamment de la part d’avocates peu scrupuleuses, dans le cas particulier des divorces à l’amiable.
De plus en plus, ces pressions s’exercent à tous les niveaux. L’homme est dissous dans la pension alimentaire, réduit à ce point précis, menacé, culpabilisé sur le terrain des besoins financiers de ses enfants. Enfants que de toute façon, dans plus d’un cas sur trois, il ne reverra plus dans les deux ans suivant la décision finale du divorce. Ainsi malgré le cadre judiciaire, de nombreux papas sont effarés de constater, et en témoignent tristement, de l’absence de considérations de leurs droits primaires. Toutes les excuses possibles, tous les contournements et truchements de la loi sont ainsi utilisés contre eux, pendant et très souvent après le divorce : chicane sur les vacances, chantages, tentatives de faire barrage à l’accès des résultats scolaires, diffamation dans l’entourage, plaintes, les possibilités de nuisances procédurières sont infinies, officielles ou officieuses.
Devant cette agressivité, peu nombreux sont les papas et les hommes en instance de divorce à réagir. Ils sont souvent laminés par des procédures qui n’en déplaisent aux nouvelles lois, peuvent durer deux, trois, quatre, cinq ans ! Certains sont victimes de report à répétition, parfois, 9, 10 voire 12 reports de procédure repoussant chacun de deux à trois mois le cheminement de la Justice. Interrogés dans la rue, les hommes indiquent très souvent avoir été également victimes de rapt très violents des biens du couple : comptes vidés, serrures changées, maison mise à vente par avance, rapt à peine déguisé des biens mobiliers du couple. Même dans les cas les plus banals, ils se montent vite à des milliers d’euros : main mise sur l’électroménager, la bibliothèque, les meubles, le linge de maison, les petits riens du quotidien qui au final font beaucoup d’argent mais n’apporte aucun bonheur.
Beaucoup hommes avouent avoir sciemment laissé leur compagne les dépouiller, par lassitude, par désintérêt, dans le moment de faiblesse du désespoir. Ils se retrouvent sur le pas de la porte avec trois valises. En matière de divorce la présomption d’innocence ne pèse pas lourd, beaucoup de maris sont également montrés du doigt pour d’hypothétiques violences souvent psychologiques, et le refrain s’étale sans merci : dangerosité du père, risque de suicide, de vengeance, enfants en danger, égocentrisme, égoïsme etc. Ces hommes-là doivent être coupables et sont souvent calomniés. Ils se retrouvent dans un tourbillon de médisances qui laisse des traces. Un nouveau phénomène est même apparu : le ralliement de la famille et de la belle-famille de la femme contre l’indigne époux. « Le chef de famille » doit alors faire profil bas sous peine « d’aggraver » encore son cas ou de couper tous les ponts.
Initiés par les femmes, beaucoup de divorces se transforment en procès d’inquisition, un couperet de guillotine qui ne laisse que peu de chances à la malheureuse victime de pouvoir à la fois se défendre et défendre ses droits élémentaires. Des cas incroyables et de moins en moins rares sont dénoncés en France, d’hommes touchant un SMIC sommés de verser sous pression 500 euros pour un ou deux enfants, ne lui laissant après un loyer et l’entretien d’une voiture, quasiment plus rien pour vivre. Bien heureusement, ces coups-là sont parés par beaucoup de juges, mais ils laissent des traces indélébiles. En France les hommes touchés au cœur commencent seulement à se rassembler en association, et il serait temps.
Le chiffre donné par l’INSEE de pères ne voyant plus leurs enfants après deux ans de divorce est de 34 %. Au même instant, Najat Vallaud-Belkacem ministre des Droits des femmes a lancé l’idée d’expérimentations dans le cadre de l’école maternelle qui est mise en cause : il s’agit d’imposer le Gender un nouveau courant arrivant du monde anglo-saxon qui se propose d’éliminer le genre au profit d’un concept asexué égalitaire. Il ne doit plus être question de concept ni de paternité, ni de maternité, de garçon ou de fille, d’où les propositions récentes de supprimer l’appellation d’école maternelle. L’offensive va de pair avec le mariage pour tous et le projet affiché de briser le clivage traditionnel, papa/maman au profit de « parent ».
Le délire collectif à ce propos se poursuit dans la bouche de sexistes avérés, comme Caroline Fourest, annonçant dans une émission télévisée que « 98 % des enfants d’hétéros sont des tordus ou des délinquants ». La voie est montrée par l’idéologie officielle : l’orientation sexuelle en vogue est celle d’un maire de Paris en attendant celle du ministre de la Culture et des communications, et pendant ce temps la « machine à casser du bonhomme » et de l’hétéro fonctionne très bien en France.

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