Ségolène Royal est battue dans la 1er circonscription de Charente-Maritime par le dissident socialiste Olivier Falorni. Interrogée sur France 2 à ce sujet, Martine Aubry a botté en touche. La Première secrétaire du Parti socialiste n'a semble-t-il "rien à déclarer" sur le sujet...
lundi 18 juin 2012
Et soudain Martine Aubry rattrapée par la nostalgie stalinienne... ?!
Et soudain, Martine Aubry montre
l'obsolescence de sa gouvernance du PS. Verrouillage, chantage, diktat.
On se croirait dans un parti stalinien du siècle passé. Il est 20 h 15
sur France 2, dimanche 17 juin 2012. Olivier Falorni explique avec
mesure et dignité qu'il va siéger dans le groupe des députés
socialistes.
Falorni qui s'était vu imposer Ségolène
Royal en novembre 2011 par la direction du PS. Il avait réclamé une
primaire. Refusé ! Il s'est présenté, s'est maintenu et a gagné. France 2
demande à Martine Aubry si elle veut dire quelque chose à Olivier
Falorni. Elle refuse tout net. Ses seuls mots : "Je n'ai rien à dire" ! Martine
Aubry montre l'ampleur de son mépris pour un élu local qui a refusé de
plier, mais aussi, et surtout, pour les électeurs. Sur le plateau de
France 2, Laurent Fabius comprend l'erreur de communication de la 1ère
secrétaire du PS : il glisse un petit mot aimable à destination de
Ségolène Royal.
Puis Ségolène Royal
promet que les traitres paieront. Explique sa défaite par la trahison du
dissident Falorni. Incroyable culot habituel de Ségolène Royal qui
renverse totalement les choses. Imposée par Paris, elle avait trahi les
socialistes locaux. C'est son débarquement en force à La
Rochelle et sur l'Ile de Ré qui a créé la "dissidence", Falorni n'ayant
comme choix que de se coucher ou de se dresser, à côté de Royal.
"Dissident",
cela rappelle les tristes heures du régime soviétique qui excluait les
hommes et femmes libres. Ségolène Royal ou une manière périmée de
pratiquer la politique, comme Martine Aubry.
Et c'est la même chose à l'UMP. Claude Guéant est battu par le dissident Thierry Solère.
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