samedi 22 octobre 2011
Hollande : le candidat du parti de l’étranger
Ce sera François Hollande. Ainsi l’ont décidé les media. Ainsi l’ont docilement ratifié les électeurs des primaires socialistes lui accordant plus de 56% des suffrages exprimés. Sauf énorme surprise toujours possible sur le plan politique (qui aurait parié il y a encore six mois sur l’effacement obligé de Dominique Strauss-Kahn de la course présidentielle?), l’ex-premier secrétaire du Parti socialiste sera le successeur de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Faut-il s’en réjouir? D’aucuns, y compris parmi nos lecteurs, excédés par le bilan et la personnalité de l’actuel chef de l’Etat qui a abaissé comme jamais la fonction présidentielle, s’est comporté avec une insupportable vulgarité et a trahi de manière éhontée la plupart de ses promesses électorales de 2007, seraient prêts à se satisfaire, faute de mieux, du ci-devant concubin de Ségolène Royal.
C’est ne pas voir que l’arrivée de la gauche au pouvoir sera bien pire encore en 2012 qu’en 1981. Lors du débat soporifique sur France 2 entre les deux tours des primaires, Aubry et Hollande ont clairement manifesté leur détermination à modifier la Constitution pour introduire le droit de vote des étrangers extra-européens aux élections locales (municipales, cantonales, régionales voire européennes), arguant du fait que le Sénat ayant désormais basculé à gauche rien ne pourrait cette fois empêcher la mise en œuvre de cette réforme qui s’appliquera, soyons-en sûrs, dès les élections municipales et territoriales de mars 2014. Sachant que les étrangers votent massivement à gauche (la plupart des enquêtes réalisées sur le sujet indiquent qu’environ 80% des allogènes se prononcent pour les socialistes, les communistes ou les Verts), c’est une façon machiavélique de se maintenir durablement au pouvoir, empêchant toute possibilité de reconquête pour l’opposition. De toute façon, plus une cité ou un pays compte d’étrangers ou de citoyens d’origine étrangère, plus la gauche a de chance de l’emporter et de se maintenir. Par exemple à Saint-Denis les communistes sont assurés de diriger durablement la municipalité vu le nombre de binationaux et de Français de papier dans la ville et la situation leur sera encore bien plus favorable lorsque tous les étrangers pourront voter. Avec le scrutin majoritaire à deux tours qui est désormais appliqué en France à toutes les élections, sauf aux européennes, et où il faut réunir 50% plus une voix pour gagner, le poids des minorités étrangères s’avère décisif.
D’aucuns pour se rassurer pensent que la gauche, une fois aux responsabilités, n’osera pas accorder le droit de vote aux étrangers. C’est se tromper lourdement. Non seulement parce que c’est son intérêt électoral mais aussi parce que cela correspond à son fanatisme révolutionnaire, à ses obsessions idéologiques. De plus, contrairement à ce qui se passait dans les années 1980 lorsque François Mitterrand agitait ce spectre dans les campagnes électorales, dans ses 110 propositions en 1981 et encore dans sa Lettre aux Français en 1988, il n’est pas dit du tout que la majorité de nos compatriotes s’oppose fermement aujourd’hui à cette mesure. Trente ans d’antiracisme forcené dans les media, à l’école, dans les variétés, au cinéma, dans les publicités, dans le sport sont passés par là et beaucoup, surtout parmi les jeunes générations, se sont accoutumés à ce phénomène massif, et sans précédent dans notre histoire, d’immigration-invasion.
Le retour de la gauche serait d’autant plus catastrophique que les socialistes s’appuient de plus en plus sur les Verts que Jospin lui-même traitait de zozos et qui sont en pointe dans les pires folies: régularisation de tous les clandestins, ouverture totale des frontières, mariage homosexuel, droit à la gestation pour autrui, à l’insémination pour les lesbiennes, à l’adoption pour les invertis, dépénalisation des drogues, légalisation de l’euthanasie, augmentation massive des impôts et des taxes. Martine Aubry a évoqué dans le débat le droit pour les Français de choisir leur fin de vie, on sait ce que cela veut dire ! Par l’avortement et l’euthanasie de masse on tue aux deux bouts de la chaîne les autochtones que l’on remplace par les allogènes.
Preuve de plus que la gauche mettra cette fois en œuvre le droit de vote des étrangers, les primaires socialistes étaient scandaleusement ouvertes aux étrangers (et d’ailleurs aux mineurs de 16 ans et plus), adhérents du Parti socialiste et du MJS(Mouvement des jeunes socialistes). Gageons que Hollande, pour montrer qu’il n’est pas de «gauche molle» contrairement à ce que disent ses contempteurs, ira loin dans l’immigrationnisme. Le 17octobre, il a ainsi tenu à apporter des fleurs pour rendre hommage aux Algériens du FLN morts lors de la répression d’une manifestation parisienne interdite il y a un demi-siècle. Or, dans le défilé du cinquantenaire on pouvait voir de nombreux défilés de “sans-papiers” avec des pancartes sans équivoque: «Hier colonisés, aujourd’hui exploités, demain régularisés»… par Hollande et ses amis!
Mais dira-t-on, malgré tous ces inconvénients, la gauche sera peut-être moins alignée sur les intérêts américano-sionistes que Sarkozy. Là encore il ne faut pas se leurrer. Au reste, dès l’annonce des résultats, le Conseil représentatif des Institutions juives de France a adressé «ses félicitations à François Hollande pour sa brillante victoire». «Le CRIF, qui connaît de longue date le profond attachement d’Hollande au respect des individus dans leur diversité, espère qu’il fera valoir au cours de sa campagne présidentielle les sentiments d’amitié pour la communauté juive de France et de compréhension empathique (sic!) vis-à-vis de l’État d’Israël qu’il a toujours manifestés jusqu’à maintenant» Sans commentaire.
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