TOUT EST DIT

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mardi 1 mars 2011

Libye: Kadhafi sourd aux pressions, les Occidentaux étudient toutes les options

L'opposition contrôlait lundi de vastes territoires en Libye, y compris les principaux champs de pétrole, le colonel Kadhafi restant sourd à la pression croissante de la communauté internationale qui étudiait toutes les options y compris militaires.
Au 14e jour d'un soulèvement sans précédent, Mouammar Kadhafi et ses forces ne contrôlent plus que Tripoli et sa région. Selon le commissaire européen à l'Energie Gunther Oettinger, les principaux champs de pétrole libyens sont désormais "sous le contrôle de tribus et de forces provisoires qui ont repris le pouvoir".
L'opposition a annoncé la reprise imminente des exportations de pétrole à partir de l'est du pays qu'elle contrôle.

La communauté internationale s'interrogeait sur les moyens de mettre fin à l'instabilité dans le pays et réfléchissait notamment à une interdiction de l'espace aérien. L'armée américaine positionne des forces navales et aériennes autour de la Libye, a indiqué le Pentagone, précisant que ses planificateurs étudiaient diverses solutions. La chef de la diplomatie Hillary Clinton a précisé qu'aucune action militaire impliquant des navires américains n'était prévue dans le pays.
A l'issue d'une visite au musée de l'Holocauste de Washington, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a jugé que la communauté internationale était à nouveau "mise à l'épreuve" 70 ans après les atrocités nazies, dénonçant l'attitude du pouvoir en Libye et en Côte d'Ivoire. M. Ban avait rencontré plus tôt dans la journée le président américain Barack Obama à la Maison Blanche.
En France, le Premier ministre François Fillon a indiqué que toutes les options étaient à l'étude, dont celle de l'interdiction du survol du territoire libyen qui nécessiterait toutefois l'implication de l'Otan et l'approbation de l'ONU. L'Italie s'est déclarée favorable à une interdiction du survol de la Libye. Mais le chef de la diplomatie canadienne Lawrence Cannon a déclaré qu'il "ne semble pas y avoir de consensus" entre les alliés occidentaux sur l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne en Libye.
Après l'ONU et les Etats-Unis, l'Union européenne a adopté lundi un embargo sur les armes contre la Libye ainsi qu'un gel des avoirs et des interdictions de visa contre le colonel Kadhafi et 25 de ses proches. Les Etats-Unis ont bloqué 30 milliards de dollars d'actifs libyens depuis les sanctions annoncées vendredi par la Maison Blanche, a indiqué un haut responsable du Trésor.

La communauté internationale s'interrogeait sur les moyens de mettre fin à l'instabilité dans le pays et réfléchissait notamment à une interdiction de l'espace aérien. L'armée américaine positionne des forces navales et aériennes autour de la Libye, a indiqué le Pentagone, précisant que ses planificateurs étudiaient diverses solutions. La chef de la diplomatie Hillary Clinton a précisé qu'aucune action militaire impliquant des navires américains n'était prévue dans le pays.
A l'issue d'une visite au musée de l'Holocauste de Washington, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a jugé que la communauté internationale était à nouveau "mise à l'épreuve" 70 ans après les atrocités nazies, dénonçant l'attitude du pouvoir en Libye et en Côte d'Ivoire. M. Ban avait rencontré plus tôt dans la journée le président américain Barack Obama à la Maison Blanche.
En France, le Premier ministre François Fillon a indiqué que toutes les options étaient à l'étude, dont celle de l'interdiction du survol du territoire libyen qui nécessiterait toutefois l'implication de l'Otan et l'approbation de l'ONU. L'Italie s'est déclarée favorable à une interdiction du survol de la Libye. Mais le chef de la diplomatie canadienne Lawrence Cannon a déclaré qu'il "ne semble pas y avoir de consensus" entre les alliés occidentaux sur l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne en Libye.
Après l'ONU et les Etats-Unis, l'Union européenne a adopté lundi un embargo sur les armes contre la Libye ainsi qu'un gel des avoirs et des interdictions de visa contre le colonel Kadhafi et 25 de ses proches. Les Etats-Unis ont bloqué 30 milliards de dollars d'actifs libyens depuis les sanctions annoncées vendredi par la Maison Blanche, a indiqué un haut responsable du Trésor.
 Des informations, obtenues auprès de témoins, sur des raids aériens des forces loyales à Kadhafi ont été démenties par les autorités libyennes.
Ces derniers jours, des vols soupçonnés d'être liés à un trafic d'armes entre le Bélarus et la Libye ont été repérés par l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm.
Face à la pression croissante de la communauté internationale, M. Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans, est resté inflexible. "Mon peuple m'adore. Ils mourraient pour me protéger", a-t-il affirmé dans un entretien avec la chaîne de télévision ABC. Des déclarations qualifiées de "délirantes" par l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice.
Les Etats-Unis ont accusé lundi le gouvernement libyen de brouiller la retransmission des programmes des chaînes d'information étrangères, soulignant que cette initiative démentait les propos du colonel Kadhafi selon lesquels tout est calme dans le pays.

L'Occident se prépare à aider les opposants, qui ont créé un "Conseil national indépendant" chargé de représenter "les villes libérées". Cet organe sera "le visage de la Libye pendant la période de transition", a déclaré son porte-parole Abdelhafez Ghoqa.
En dehors de l'Est, l'opposition revendique le contrôle de plusieurs villes autour de la capitale et dans l'Ouest, dont Nalout (230 km à l'ouest de Tripoli) et Zawiyah (60 km à l'ouest de la capitale).
Les villes stratégiques de Misrata, à l'Est, et Gherien, au Sud, semblent aussi sous contrôle de l'opposition. Mais lundi soir à Misrata, des forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont tiré sur des passants faisant au moins deux morts et un blessé grave, a indiqué à l'AFP un témoin joint par téléphone.
A Tripoli, des postes de contrôle ont été mis en place dans et autour de la capitale par les militants pro-Kadhafi et le pain et l'essence y étaient rationnés, selon un habitant.

Au-delà des sanctions, Hillary Clinton a réclamé lundi que soient préparées "des mesures supplémentaires pour que le gouvernement Kadhafi rende des comptes, pour fournir une aide humanitaire et pour soutenir le peuple libyen dans sa quête d'une transition vers la démocratie".
Les Etats-Unis vont envoyer deux équipes humanitaires aux frontières de la Libye avec la Tunisie et l'Egypte, a-t-elle annoncé, alors que la Croix Rouge internationale a exigé un accès immédiat à l'ouest de la Libye.
La France a envoyé dans la nuit un avion à Benghazi, via Le Caire, transportant cinq tonnes de matériel médical et des médicaments, et le Programme alimentaire mondial a annoncé l'expédition de 80 tonnes de biscuits énergétiques.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, mène un examen préliminaire sur les violences en Libye, préalable à une éventuelle enquête pour crimes contre l'humanité.
Les prix du pétrole ont reculé lundi à New York, l'engagement de l'Arabie saoudite à assurer la stabilité d'un marché inquiet pour la production de brut en Libye ayant apaisé certaines tensions.





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