TOUT EST DIT

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dimanche 20 février 2011

Premières manifestations à Casablanca et à Rabat

Maroc. Dimanche, plusieurs milliers de personnes ont pris part aux manifestations, notamment dans le centre de Casablanca et à Rabat, afin de réclamer des réformes politiques et une limitation des pouvoirs du roi. 

"Liberté, dignité, justice", scandaient des manifestants à Casablanca, tandis que des groupes de gauche demandaient "moins de pouvoirs à la monarchie". "Le roi doit régner et non gouverner" ou "le peuple veut une nouvelle Constitution", proclamaient des banderoles. A Rabat, sous une pluie fine, plus de 2 000 personnes - 4 000 selon les organisateurs, manifestaient en scandant : "Le peuple veut le changement".
Yémen. Des partisans du président yéménite Ali Abdallah Saleh ont tenté dimanche de s'opposer à une manifestation de l'opposition et des coups de feu ont éclaté, au neuvième jour de la contestation inspirée par les exemples tunisien et égyptien. Une cinquantaine de militants favorables au régime ont attaqué un rassemblement d'un millier d'opposants qui scandaient "Dégage, Ali !" devant l'université de la capitale. L'un des partisans de Saleh a ouvert le feu avec un fusil d'assaut mais on ne fait pas état de victimes. Les activistes pro-Saleh ont ensuite quitté les lieux tandis que les opposants poursuivaient leur manifestation.

Samedi, les deux camps rivaux avaient échangé pour la première fois des tirs devant le campus et il y avait eu plussieurs blessés. Des témoins avaient également fait état d'un mort. Dans le sud du pays, à Cheikh Osman, cinq personnes avaient été blessées par des balles perdues.

Libye. Le bilan de cinq jours de contestation contre le régime du colonel Kadhafi fait état d'au moins 77 morts, la plupart dans la ville de Benghazi. Le nouveau bilan de Human Rights Watch, relayé par la BBC dimanche matin, fait état quant à lui d'au moins 104 morts. Au moins 12 personnes ont été tuées dans des heurts entre militaires et manifestants à Benghazi. Les autorités ont par ailleurs arrêté des dizaines de ressortissants arabes chargés, selon elles, de déstabiliser le pays. "A Benghazi, (...) ce serait des militaires africains qui tireraient à balles réelles sur des civiles : des mercenaires", affirmaient, dimanche matin, des témoins contactés par France Info.
Bahrëin. L'opposition bahreïnie a annoncé, dimanche, aborder avec prudence le dialogue avec le prince héritier sur des réformes politiques et continue de poser comme préalable la démission du gouvernement responsable selon elle de la répression sanglante de la contestation populaire.

Sur le terrain, des milliers de protestataires affluaient sur la place de la Perle, au centre de Manama, reconquise samedi après le retrait de l'armée et de la police, et où des syndicats envisagent d'organiser un rassemblement dans l'après-midi.
L'union générale des syndicats de Bahreïn a annoncé, en fin de matinée dimanche, avoir levé son mot d'ordre de grève générale, estimant que ses demandes d'un retrait de l'armée de Manama et du droit de manifester ont été satisfaites. "A la suite des derniers développements (...), l'union a décidé (...) d'appeler à la reprise du travail à partir de lundi", a indiqué la centrale syndicale dans un communiqué.
Tunisie. Quelques milliers de Tunisiens manifestaient, dimanche à Tunis, pour réclamer la démission du gouvernement de transition dirigé par Mohamed Ghannouchi, l'élection d'une assemblée constituante et un système parlementaire en criant "Gouvernement de Ghannouchi dégage !"

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