TOUT EST DIT

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dimanche 6 février 2011

Les Frères musulmans entament des discussions avec le régime égyptien

"Nous avons entamé une session de dialogue afin de savoir à quel point ils sont prêts à accepter les demandes du peuple", annonce le parti islamiste.

 Les Frères musulmans, l'une des principales composantes de l'opposition égyptienne, ont "entamé un dialogue" avec les responsables du pouvoir "pour savoir à quel point ils sont prêts à accepter les demandes du peuple". C'est ce qu'ils annoncent dans un communiqué publié dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 février.
Un responsable du mouvement a affirmé à l'AFP sous couvert de l'anonymat qu'une "réunion a eu lieu samedi matin entre des responsables des Frères musulmans et le vice-président Omar Souleimane".
"Désireux de préserver les intérêts de la nation et ses institutions et soucieux de préserver l'indépendance du pays et leur refus de toute ingérence internationale ou régionale dans nos affaires intérieures, nous avons entamé une session de dialogue afin de savoir à quel point ils sont prêts à accepter les demandes du peuple".
Les Frères veulent ainsi se distancer notamment de l'Iran qui a appelé à la mise en place d'un régime islamiste en Egypte.
 Trouver une issue à la crise
Des responsables du mouvement ont affirmé à plusieurs reprises cette semaine que les Frères musulmans "ne vont pas" présenter de candidat aux prochaines élections présidentielles prévues en septembre.
Omar Souleimane avait annoncé jeudi que les Frères musulmans étaient invités au dialogue qu'il a entamé avec les représentants des diverses forces politiques sur des réformes démocratiques. Il avait affirmé que "c'est une occasion précieuse" pour le mouvement islamiste.
C'est la première fois que le régime égyptien appelle les Frères, sa bête noire, au dialogue afin de trouver une issue à la contestation populaire sans précédent qui se poursuit depuis 12 jours pour réclamer le départ du président Hosni Moubarak.
Omar Souleimane a rencontré au cours des derniers jours plusieurs personnalités indépendantes et de l'opposition pour discuter des moyens de mettre fin à la crise politique que traverse le pays.
L'opposant le plus en vue en Egypte, l'ancien directeur général de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique Mohamed El Baradei, n'a pas été invité au dialogue jusqu'à présent. Il a exigé un départ du président Moubarak avant tout dialogue sur l'avenir politique du pays.

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