jeudi 16 décembre 2010
Les quotidiens nationaux absents des kiosques pour cause de conflit parisien
Les quotidiens nationaux ne paraîtront pas jeudi en raison du durcissement d'un conflit interne à la distribution parisienne des journaux, lourdement déficitaire, que Pressatlis (ex-NMPP) entend restructurer.
Toutefois la plupart des titres seront disponibles gratuitement sur leurs sites internet, smartphone ou tablette numérique.
Le syndicat général du Livre et de la Communication (SGLCE-CGT) a annoncé mercredi avoir décidé de ne pas faire paraître ces journaux en raison de leur opposition au projet de restructuration de la Société de Presse Paris Service (SPPS, filiale de Presstalis), laquelle est chargée de la distribution à Paris et onze communes limitrophes.
"Les délégués de presse réunis ce jour au centre de SPPS de Bobigny (...) ont décidé d'apporter leur soutien dans la lutte de leurs camarades de la distribution", selon un communiqué du SGLCE.
"Après plus de deux semaines d'un conflit qui s'étend à toutes les formes de publications, les négociations semblent à nouveau bloquées", affirme le syndicat qui appelle à un rassemblement jeudi à 10H00 devant le ministère de la Culture et de la Communication à Paris.
Depuis lundi, représentants syndicaux et direction de Presstalis se sont rencontrés à plusieurs reprises dans et hors cadre de négociations, selon des sources concordantes. Parmi les conditions de départ de certaines catégories de personnels, le chiffre d'indemnités négociées se compte en centaines de milliers d'euros, indique-t-on de mêmes sources.
La SPPS est structurellement déficitaire et a nécessité l'injection de 150 millions d'euros depuis sa création en 2004. Avec 287 salariés aujourd'hui, elle perd deux millions d'euros par mois, rappelle la direction de Presstalis.
Pour Presstalis, la réponse passe par une sous-traitance d'une partie de l'activité (la distribution des magazines), actuellement trop coûteuse selon elle par rapport au prix du marché.
Compte tenu des conditions dont bénéficient les salariés affiliés au syndicat du Livre, les prestations logistiques proposées par Presstalis coûtent beaucoup plus cher que celle d'une plate-forme classique, selon le rapport remis par Bruno Mettling en avril dernier à la demande du gouvernement.
Selon différentes sources syndicales et patronales, le salaire moyen des personnels ouvriers des messageries se situent dans une fourchette de 4.500 à 5.000 euros mensuels sur 14 mois pour environ 32 heures hebdomadaires et près de 10 semaines de congés annuel.( excusez du peu !!!!)
Les conséquences du conflit frappe de plein fouet les diffuseurs de presse, c'est-à-dire les kiosques et les marchands de journaux.
Le Conseil Supérieur des Messageries de Presse (CSMP), organisme de tutelle des messageries, "s'alarme de la situation dramatique des diffuseurs de presse et des kiosquiers de Paris et de sa banlieue du fait de la pénurie qui leur est imposée".
Dans un communiqué, le Président du CSMP souligne que "ces marchands, dont la situation économique très précaire est connue de tous, sont conduits vers une inéluctable asphyxie par le mouvement de grève qui perturbe gravement depuis début décembre la distribution de la presse à Paris et en banlieue".
Si des mesures d'urgence pour venir au secours des kiosquiers ont été prises par les messageries comme Presstalis ou les Messageries Lyonnaises de Presse (MLP), "seule la reprise de l?activité garantira l?intégrité du réseau", estime le CSMP.
A TOUT CASSER ! CE MONOPOLE DES OUVRIERS DU LIVRE. PRIVATISEZ TOUT ÇA ET DÉFINITIVEMENT !! AU PLACARD LES COCOS DU LIVRES, LE COMMUNISME EST MORT.SURTOUT AVEC DES SALAIRES AUSSI MISÉRABLES !!!!
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