mercredi 15 décembre 2010
Grand âge : Comment rester chez soi le plus longtemps possible ?
Le souhait de nous tous, c’est de vivre le plus longtemps chez soi. Les personnes du troisième et même du quatrième âge souhaitent continuer à résider chez elles, dans la mesure du possible. C’est surtout vrai quand elles sont propriétaires de leur résidence principale. Mais la réalité est plus cruelle : dans plus de six cas sur dix, elles ne pourront plus occuper leur appartement ou leur maison. Souvent pour des raisons d’ordre technique, parce que le lieu d’habitation n’est plus adapté aux conditions de vie des personnes très âgées. L’absence d’ascenseur dans un immeuble, un étage difficilement accessible dans un pavillon, une salle de bains peu pratique constituent les obstacles les plus courants. Il convient donc de prendre en compte ces données le plus tôt possible et d’aménager le lieu d’habitation en conséquence ou de le vendre afin d’acheter une demeure plus adaptée. Mieux vaut s’y prendre tôt. Un bien immobilier vendu dans l’urgence se négocie mal. Il faut ainsi prévoir un délai raisonnable pour vendre et acheter dans les meilleures conditions.
On peut aussi transformer sa résidence secondaire, peut-être achetée en défiscalisation, en résidence principale. Ou acheter dans une ville provinciale où la vie est plus douce que dans les grandes métropoles. Il faut simplement éviter de s’isoler dans les campagnes loin des infrastructures, qu’il s’agisse des transports, de la vie culturelle ou des hôpitaux. La vie à la retraite est une nouvelle vie, souvent plus active et plus agréable qu’on l’imagine. Alors prenez le temps de la réflexion avant l’action.
Il faut aussi savoir que le législateur est intervenu pour permettre au conjoint survivant de continuer à vivre dans la résidence commune. Celui-ci, même en présence d’enfants, à un droit temporaire d’habitation d’une année sur le logement qu’il occupe au décès de son conjoint. Il bénéficie même d’un droit viager sur ce même logement sous conditions. Il doit le demander dans l’année du décès et le défunt ne doit pas l’avoir privé de ce droit par acte notarié. Du côté du patrimoine, il faut savoir que le conjoint survivant a le choix entre un quart du patrimoine en pleine propriété ou à la totalité du patrimoine en usufruit. En présence d’enfants de lits différents, le conjoint survivant a droit à un quart du patrimoine en pleine propriété. Sans enfant, la distribution du patrimoine sera d’un quart pour chaque parent et de la moitié pour le conjoint. Toutefois, sans enfant et en présence d’un seul parent, ce dernier recueille un quart de la succession et le conjoint les trois quarts restants. En la seule présence de frères et sœurs, le conjoint hérite de tout (à l’exception des biens de famille), il est réservataire à hauteur d’un quart.
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