Les deux ministres insistent sur les carences que ces deux pays ont montré en matière de lutte anticorruption et de lutte contre la criminalité organisée, a-t-il précisé.
La Commission n'a aucun pouvoir de décision en la matière, a-t-il rappelé. "Elle doit être prise à l'unanimité par les Etats", a-t-il expliqué.
Le président roumain Traian Basescu a estimé que cette décision était "un acte de discrimination" à l'égard de son pays.
Des experts des Etats membres se sont rendus en Roumanie et en Bulgarie et vont présenter un rapport en janvier pour permettre aux gouvernements de prendre leur décision. "La Commission n'a pas à rendre d'avis sur ce rapport", a-t-il souligné.
Les prises de positions de la France et de l'Allemagne signifient que l'unanimité ne sera pas obtenue et que l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie sera différée.
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