Il a raison, Xavier Bertrand, le scandale du Médiator révèle des défaillances graves qui ne peuvent rester sans réponse. Les responsables politiques, s’ils veulent être dignes de ce nom, doivent s’expliquer - à commencer par les ministres de la Santé, de gauche et de droite, de Martine Aubry à Philippe Douste-Blazy, de Bernard Kouchner à Xavier Bertrand lui-même. Mais dans ce grand déballage, il en est un qu’on n’entend pas, c’est Jacques Servier, patron des laboratoires du même nom, qui commercialisaient le Médiator. Il ne s’est exprimé qu’une fois, pour dire qu’il ne comprenait pas bien où étaient tous ces morts, dénoncer «une fabrication», et ajouter que les soupçons d’entente avec l’autorité de contrôle le faisaient «sourire». Oui, tout cela le fait sourire. Monsieur Servier a bâti avec ses médicaments une fortune estimée à 3,8 milliards d’euros. On comprend qu’il sourie, non ?
mardi 21 décembre 2010
Sourire
Il a raison, Xavier Bertrand, le scandale du Médiator révèle des défaillances graves qui ne peuvent rester sans réponse. Les responsables politiques, s’ils veulent être dignes de ce nom, doivent s’expliquer - à commencer par les ministres de la Santé, de gauche et de droite, de Martine Aubry à Philippe Douste-Blazy, de Bernard Kouchner à Xavier Bertrand lui-même. Mais dans ce grand déballage, il en est un qu’on n’entend pas, c’est Jacques Servier, patron des laboratoires du même nom, qui commercialisaient le Médiator. Il ne s’est exprimé qu’une fois, pour dire qu’il ne comprenait pas bien où étaient tous ces morts, dénoncer «une fabrication», et ajouter que les soupçons d’entente avec l’autorité de contrôle le faisaient «sourire». Oui, tout cela le fait sourire. Monsieur Servier a bâti avec ses médicaments une fortune estimée à 3,8 milliards d’euros. On comprend qu’il sourie, non ?
Il a raison, Xavier Bertrand, le scandale du Médiator révèle des défaillances graves qui ne peuvent rester sans réponse. Les responsables politiques, s’ils veulent être dignes de ce nom, doivent s’expliquer - à commencer par les ministres de la Santé, de gauche et de droite, de Martine Aubry à Philippe Douste-Blazy, de Bernard Kouchner à Xavier Bertrand lui-même. Mais dans ce grand déballage, il en est un qu’on n’entend pas, c’est Jacques Servier, patron des laboratoires du même nom, qui commercialisaient le Médiator. Il ne s’est exprimé qu’une fois, pour dire qu’il ne comprenait pas bien où étaient tous ces morts, dénoncer «une fabrication», et ajouter que les soupçons d’entente avec l’autorité de contrôle le faisaient «sourire». Oui, tout cela le fait sourire. Monsieur Servier a bâti avec ses médicaments une fortune estimée à 3,8 milliards d’euros. On comprend qu’il sourie, non ?
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