TOUT EST DIT

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jeudi 4 novembre 2010

La violente charge de Copé contre les syndicats

La nomination de Jean-François Copé à l'UMP est devenue un secret de Polichinelle.

Essayez de demander à Jean-François Copé s'il sera le prochain secrétaire général de l'UMP. Il rétorquera d'abord, comme il l'a fait mercredi devant l'Association des journalistes parlementaires, qu'il ne répondra pas à la question. Puis il acceptera de livrer une phrase sur le sujet : «J'ai fait une offre de service en juillet au président de la République. Il ne m'a pas encore donné sa réponse, mais il ne m'a découragé à aucun moment.» Et finalement, il lâchera : «Je ne le fais que dans l'objectif de m'engager à fond pour la réélection de Nicolas Sarkozy.» Voilà qui est dit.
La nomination de Jean-François Copé à l'UMP est donc devenue un secret de Polichinelle. Même l'actuel secrétaire général, Xavier Bertrand, a estimé mercredi sur RTL que ce scénario était «possible», lui-même étant susceptible alors de revenir au gouvernement. «C'est amical de sa part» lui a, à distance, répondu Copé, «amical» n'étant pas le mot qui caractérise le mieux les relations entre les deux hommes, rivaux notoires.

Groupe de travail 

C'est donc en tant que président du groupe UMP à l'Assemblée que Jean-François Copé a lancé, mercredi, un certain nombre de propositions que, devenu secrétaire général du parti présidentiel, il n'aurait aucun mal à recycler. Il a ainsi tiré quelques enseignements du récent conflit sur la réforme des retraites, qui lui a inspiré une violente charge contre les syndicats. «Je déplore , dit-il, qu'aucun grand responsable syndical n'ait trouvé les mots pour regretter la présence des lycéens dans la rue, ou pour condamner le blocage des raffineries.» Puis, enfonçant le clou : «On ne peut plus mener des réformes avec un corps syndical qui utilise des méthodes d'un autre temps», car «bloquer les ports et les dépôts de carburant, c'est toucher aux fonctions vitales du pays, et ça n'est pas supportable. Il y a des choses qu'on ne peut pas laisser faire».
Jean-François Copé va mettre en place une «réflexion» au sein du groupe puis - sans doute au sein du parti - une équipe de travail qui rendra un rapport sur cette question, sans remettre en cause ni le droit de faire grève ni celui de manifester. Des décisions pourraient être prises avant 2012, sans autre précision. Les propositions du groupe de travail pourraient aussi être «mises en débat dans le projet présidentiel» et donc «arbitrées par les Français» sur ce que Copé a qualifié de «sujet de bon sens» . Vu du groupe UMP, ou vu du parti.
« Bloquerles portset les dépôtsde carburant, c'est toucher aux fonctions vitalesdu pays,et ça n'est pas supportable.Il y a des choses qu'on ne peut pas laisser faire  » Jean-françois copé, Président du groupe umpà l'assemblée.

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