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jeudi 4 novembre 2010

François Fillon défend son bilan et vante la "continuité"

François Fillon a longuement défendu, mercredi 3 novembre, son bilan social à Matignon, au moment où Jean-Louis Borloo peaufine son profil social dans l'espoir de lui succéder lors du prochain remaniement. "Je crois à la continuité de notre politique réformiste parce que l'on ne gagne rien à changer de cap au milieu de l'action et parce que le redressement de la France réclame de la durée", a lancé le premier ministre devant un parterre d'ingénieurs réunis dans les salons de Matignon.

Se présentant comme le défenseur du "dialogue social", le premier ministre a assuré que rien n'était "plus injuste" que de "dire que les liens avec les partenaires sociaux ont été négligés" depuis 2007.
"La loi sur la modernisation du marché du travail de juin 2008, la loi sur la démocratie sociale d'août 2008, la loi sur la formation professionnelle de novembre 2009, sont toutes issues d'accords entre partenaires sociaux", a-t-il égrainé dans un discours au ton offensif.
"Cette politique est équilibrée, et ce n'est pas en la faisant basculer à gauche ou à droite que l'on obtiendra des résultats. Cela n'est pas non plus en reniant ce que l'on a fait ou en nous excusant d'avoir réformé que nous convaincrons nos concitoyens. Les Français nous jugeront sur notre cohérence, notre droiture et notre franchise", a-t-il poursuivi.
"Nous avons des défis à relever qui ne se prêtent nullement à des virages tacticiens", a encore dit François Fillon. "Le président de la République a commencé à moderniser la France. Cette politique doit être poursuivie. Notre pays ne doit pas repartir en arrière", a conclu François Fillon.
Selon un sondage BVA (PDF) publié fin octobre, 51 % des Français souhaitent que François Fillon reste à Matignon. La proportion monte à 80 % chez les sympathisants de droite. Jean-Louis Borloo passe en tête des premiers ministrables préférés des Français si François Fillon devait quitter ses fonctions.
Qualifié par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, d'"orfèvre en matière sociale", Jean-Louis Borloo, en campagne pour succéder à François Fillon, a récemment vanté la méthode du Grenelle – négociation à cinq entre Etat, associations, collectivités, syndicats, entreprises – pour s'attaquer aux différents chantiers encore à venir.

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