En politique, il est des sujets sporadiques, qui surgissent parfois sur l'avant-scène de l'actualité, avant de regagner le silence des coulisses. Prenez les banlieues, dont on ne parle qu'en deux occasions : les élections et les émeutes. Dans les deux cas pour faire le même constat d'échec, suivi des mêmes promesses de « plan Marshall »… Entre-temps, on organise des colloques, on réunit des comités, on colle des rustines. Notre Premier ministre fera un peu tout cela en installant aujourd'hui le Conseil national des villes. Sa mission : préparer un énième redécoupage en quartiers difficiles et très difficiles, zones urbaines sensibles ou pas vraiment sensibles, tout ça épinglé d'un carton plein de sigles abscons… Et où sera notre Président, pendant ce temps ? A Beauvais, pour parler de la violence scolaire. Curieuse médecine politique, qui soigne les symptômes en négligeant la maladie.
mercredi 26 mai 2010
Symptômes
En politique, il est des sujets sporadiques, qui surgissent parfois sur l'avant-scène de l'actualité, avant de regagner le silence des coulisses. Prenez les banlieues, dont on ne parle qu'en deux occasions : les élections et les émeutes. Dans les deux cas pour faire le même constat d'échec, suivi des mêmes promesses de « plan Marshall »… Entre-temps, on organise des colloques, on réunit des comités, on colle des rustines. Notre Premier ministre fera un peu tout cela en installant aujourd'hui le Conseil national des villes. Sa mission : préparer un énième redécoupage en quartiers difficiles et très difficiles, zones urbaines sensibles ou pas vraiment sensibles, tout ça épinglé d'un carton plein de sigles abscons… Et où sera notre Président, pendant ce temps ? A Beauvais, pour parler de la violence scolaire. Curieuse médecine politique, qui soigne les symptômes en négligeant la maladie.
En politique, il est des sujets sporadiques, qui surgissent parfois sur l'avant-scène de l'actualité, avant de regagner le silence des coulisses. Prenez les banlieues, dont on ne parle qu'en deux occasions : les élections et les émeutes. Dans les deux cas pour faire le même constat d'échec, suivi des mêmes promesses de « plan Marshall »… Entre-temps, on organise des colloques, on réunit des comités, on colle des rustines. Notre Premier ministre fera un peu tout cela en installant aujourd'hui le Conseil national des villes. Sa mission : préparer un énième redécoupage en quartiers difficiles et très difficiles, zones urbaines sensibles ou pas vraiment sensibles, tout ça épinglé d'un carton plein de sigles abscons… Et où sera notre Président, pendant ce temps ? A Beauvais, pour parler de la violence scolaire. Curieuse médecine politique, qui soigne les symptômes en négligeant la maladie.
Francis Brochet
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